La marque IKKS a trouvé un repreneur, mais surprime près de 500 emplois
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Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Placé en redressement judiciaire depuis début octobre, le groupe de prêt-à-porter IKKS a trouvé un repreneur. La décision, rendue ce vendredi 12 décembre par le tribunal des activités économiques de Paris, impose toutefois une réduction des effectifs, avec la suppression d’environ 500 emplois en France.
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C’est la fin d’un feuilleton qui a débuté le 3 octobre 2025. Selon l’offre retenue par le tribunal, 546 emplois directs sur les 1 094 salariés que compte le groupe en France seront maintenus. Cette reprise prévoit également la conservation de 119 points de vente, sur les 473 que possédait l’enseigne à la fin de l’été.
Le projet validé est porté par Santiago Cucci, président de la holding HoldIKKS, associé à Michaël Benabou, cofondateur de Veepee (ex-Vente-privée).
Leur offre était considérée comme la plus solide parmi la dizaine de propositions initialement déposées, plusieurs ayant été retirées avant l’audience.
Un groupe fragilisé
Fin août, IKKS comptait 1 287 salariés dans le monde, dont une large majorité en France, et était implantée dans 11 pays.
La restructuration entraînera une réorganisation profonde du réseau, avec notamment des fermetures de magasins.
Concurrencée par la montée en puissance de la seconde main, et de la fast fashion, l’entreprise n’avait pas réussi à redresser durablement sa situation malgré un plan de relance.
Avec AFP
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