Loire-Atlantique : une femme tuée à coups de couteau, son ex-conjoint retrouvé mort

Publié : 26 novembre 2025 à 7h06 par
Elouen Rouchy - Journaliste

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Une femme de 52 ans est décédée dans la soirée de ce mardi 25 novembre, au Sud de Nantes, à Saint-Colomban. Elle a été poignardée par son ex-conjoint. Ce dernier a été retrouvé mort ce mercredi 26 novembre à Rezé, au sud de Nantes. D'après le parquet, il s'est donné la mort par pendaison.

Les pompiers sont intervenus pour une agression à l'arme blanche à Saint-Colomban
Les pompiers sont intervenus pour une agression à l'arme blanche à Saint-Colomban
Crédit : Illustration - Alouette DR

Il s'agit donc d'un nouveau féminicide. Le 153ème depuis le début de l'année.

Un drame qui s'est déroulé ce mardi 25 novembre au soir, dans la commune de Saint-Colomban, et plus précisément au lieu-dit le Haut Roquet. Un jour plus que symbolique, puisque ce mardi marquait la journée de lutte contre les violences faites aux femmes

 

Une femme de 53 ans poignardée

Les pompiers de Loire-Atlantique ont été appelés vers 20h30 ce mardi pour une agression à l'arme blanche. Alors que la victime, âgée de 52 ans, célébrait un anniversaire avec plusieurs membres de sa famille, son ex-conjoint a "surgi sans avoir été invité" et lui a asséné plusieurs coups de couteau, a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.

En arrêt cardio-respiratoire, la victime n'a pas pu être réanimée malgré les tentatives des sapeurs-pompiers et du SMUR. Elle a été déclarée décédée.

Le mis en cause, âgé de 57 ans, et la victime étaient parents de plusieurs enfants. Ce dernier a été retrouvé mort ce mercredi 26 novembre à Rezé, au sud de Nantes. D'après le parquet, il s'est donné la mort par pendaison.

 

"Téléphone grave danger"

Selon le Procureur de la République de Nantes, le suspect avait déjà été condamné en mai 2023 à un an de prison avec sursis pour des menaces de mort proférées sur la victime et leur fils lors du réveillon de la Saint-Sylvestre 2022.
Dans le cadre de cette condamnation, le parquet de Nantes avait attribué à la victime un "téléphone grave danger". Elle avait par la suite estimé que ce dispositif n'était plus nécessaire et celui-ci lui avait de fait été retiré en septembre 2024, selon la même source.

"Elle ne pouvait en toute hypothèse juridiquement plus en être équipée à partir du 9 mai 2025, date d'expiration du sursis probatoire, lequel s'était par ailleurs déroulé sans incident", a ajouté le procureur de la République.