Médicaments en ligne : la menace des fausses pharmacies
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Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Un commerce illégal, en plein essor, qui inquiète les professionnels de santé.
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Ozempic, Viagra ou quétiapine en un clic : de plus en plus de sites se présentant comme des pharmacies proposent l’achat de médicaments nécessitant une ordonnance.
"On fait des dépôts de plainte, mais c’est très difficile à suivre. Ils ferment et réapparaissent aussitôt ailleurs", déplore Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre national des pharmaciens.
Depuis 2013, seules les pharmacies françaises autorisées peuvent vendre en ligne des médicaments sans prescription obligatoire. Pourtant, une simple recherche sur internet suffit pour tomber sur des dizaines de sites frauduleux. Certains usurpent même l’identité d’officines réelles, d’autres se cachent derrière des mails, publicités ou blogs santé.
Selon l’entreprise de cybersécurité Avast, la France est le pays le plus visé par ces arnaques. Plus de 5 000 faux sites ont été identifiés à l’échelle mondiale, et plus de 151 000 attaques ont été bloquées dans l’Hexagone depuis janvier.
De son côté, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr signale une hausse notable de noms de domaines suspects intégrant le mot "pharmacie".
Un risque sanitaire réel
Certains sites se contentent de voler les données personnelles ou bancaires. Mais d’autres envoient de faux médicaments, parfois contaminés ou mal dosés. L’Organisation mondiale de la santé estime que la moitié des médicaments vendus en ligne sont falsifiés.
Les médicaments érectiles (Viagra, Cialis) ou antidiabétiques (Ozempic) sont particulièrement concernés. La quête d’un accès facile à ces produits peut pousser certains patients à prendre des risques inconsidérés.
Face à l’essor de ces fraudes, les pharmaciens appellent à ne pas assouplir les règles. Un portail baptisé "Ma Pharmacie en France" ouvrira en octobre pour faciliter la prise de contact avec sa pharmacie de quartier, sans devenir un site marchand classique.
"Il ne s’agit pas de chercher un médicament en ligne, mais de pousser virtuellement la porte de sa pharmacie", explique Pierre-Olivier Variot, président de l'USPO.
Via AFP
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