Natalité : la crise continue

La tendance ne faiblit pas. Depuis janvier, la natalité a baissé de plus de 2% par rapport à 2024, selon les chiffres publiés par l'Insee ce jeudi 27 novembre.

La diminution est encore plus franche par rapport aux années 2020-2021 : en octobre 2021 par exemple, le pays enregistrait plus de 2 100 naissances par jour ; en octobre 2025, c’était moins de 1 800.

Le nombre de naissances "baisse dans toutes les régions, hormis dans les Pays de la Loire, où il est stable (+0,1 %), et à La Réunion (+1,0 %) et à Mayotte (+1,9 %), où il augmente", précise l'Insee.

Quelles conséquences de la baisse des naissances ?

Certains experts économiques s'accordent sur le fait que la présence de moins d'enfants a un effet "positif" sur les finances publiques, puisque cela signifie que le pays dépense moins pour l'éducation, les soins et les allocations, pour investir dans d'autres domaines. En revanche, la situation pourrait se complexifier lorsque ces générations atteindront l'âge adulte : la part de la population active, dont dépend le dynamisme de l'économie, risque de diminuer.

En juillet dernier, une étude de l’Institut national d'études démographiques (Ined) a révélé que le désir d’enfant avait nettement reculé en 20 ans, ce qui laisse penser que la baisse de la fécondité va se poursuivre.