149 propositions pour le climat présentées à Emmanuel Macron

29 juin 2020 à 7h41 par Alexandrine DOUET

Au lendemain de la vague verte lors du second tour des municipales, le Chef de l’État reçoit les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat.

ALOUETTE
Les 150 membres de la CCC constituée à l'automne dernier
Crédit : Twitter | Convention Citoyenne pour le Climat

    Le hasard fait-il bien les choses ? Toujours est-il qu’après la nette percée des écologistes ce dimanche, Emmanuel Macron se verra remettre ce lundi les propositions issues des réflexions entamées en octobre dernier pour lutter contre le réchauffement climatique.

    Réunion à 11h

    C’est Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique qui sera chargée d’introduire ce rendez-vous qui se tient à l'Élysée. Ensuite prendront la parole six des 150 citoyens qui avaient été tirés au sort pour participer à la Convention.

    Parmi les propositions qui vont être présentées au Président de la République figurent l’introduction de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution, la création d’un crime d’écocide ou encore la réduction de la vitesse maximale de 130 à 110 km heure sur les autoroutes. Cette dernière mesure fait déjà polémique, après le tollé autour du passage de 90 à 80km heure sur les routes secondaires.  D’après un récent sondage Odoxa, 74% des personnes interrogées se disent opposées à cette proposition.

    Dans le « Journal du Dimanche » hier, la directrice de la Fondation européenne, Laurence Tubiana, copilote de la Convention espérait ainsi que cette mesure n’allait pas prendre « en otage » tout le travail effectué par la commission. Même son de cloche du côté du réalisateur Cyril Dion, l'un des initiateurs de la Convention qui espère que cette proposition ne « cristallisera pas l'opinion» .

    Convention soutenue par 76 chefs d’entreprise

    Dans le JDD de ce 28 juin, pas moins de 76 chefs d’entreprise de grandes enseignes notamment ont affiché leur soutien pour la Convention : les patrons de Danone, Biocoop, Armor, Léa Nature (dont le siège est en Charente-Maritime), les anciens dirigeants de Système U et Engie, Serge Papin et Isabelle Korcher ou encore le chef cuisinier breton Olivier Roellinger.

    Les propositions issues de la réflexion pourraient faire l’objet d’un référendum.