#Angers: 25 ans de réclusion pour l'assassinat de l'ex-nourrice de son fils

18 juin 2016 à 4h05 par Rédaction Alouette

<p>Un père de famille a été condamné vendredi à 25 ans de réclusion par la cour d'assises du Maine-et-Loire pour l'assassinat en 2013, à Savennières près d'Angers, d'une assistante maternelle qu'il accusait d'être à l'origine de l'infirmité d'un de ses fils, victime du syndrome du bébé secoué.</p>

ALOUETTE

Un p�re de famille a �t� condamn� vendredi � 25 ans de r�clusion par la cour d'assises du Maine-et-Loire pour l'assassinat en 2013, � Savenni�res pr�s d'Angers, d'une assistante maternelle qu'il accusait d'�tre � l'origine de l'infirmit� d'un de ses fils, victime du syndrome du b�b� secou�.

La cour a appliqu� le maximum requis par l'avocat g�n�ral qui avait r�clam� entre 22 et 25 ans de r�clusion � l'encontre de l'homme de 49 ans, au terme de cinq jours d'audience.

"On est dans l'�vacuation totale du faux-mobile de justicier �voqu� par la d�fense", a consid�r� l'avocat de la famille de la victime, Pascal Rouiller.

L'�pouse du p�re de famille a �t� condamn�e � la peine requise, 18 mois de prison avec sursis, pour non emp�chement de crime.

Les faits s'�taient d�roul�s dans la nuit du 15 au 16 avril 2013 au domicile de la victime, o� l'accus�, un proche voisin, s'�tait rendu avec plusieurs armes blanches, tout de noir v�tu et les yeux maquill�s, en for�ant la porte du garage puis en coupant l'�lectricit� pour attirer son attention.

Nelly Le Bouard, 51 ans, avait �t� retrouv�e le matin dans son garage, un couteau de boucher plant� dans le ventre et une dague de chasse dans la gorge, son corps pr�sentant au total dix-huit plaies.

Le jour m�me, � la suite d'une perquisition � leur domicile r�v�lant la pr�sence de traces de sang, les gendarmes avaient plac� en garde � vue l'accus� et son �pouse. Un contentieux connu de la justice les opposait depuis deux ans � l'assistante maternelle au sujet d'un de leurs enfants, victime du syndrome du b�b� secou�.

En avril 2011, peu de temps apr�s l'�tablissement du diagnostic p�diatrique, le couple avait port� plainte, persuad� de la responsabilit� de l'assistante maternelle qui avait eu l'enfant en charge durant deux semaines. Mais c'est sur eux que s'�taient d'abord port�s les soup�ons.

Leur enfant leur avait �t� retir� pendant plusieurs mois suite � son hospitalisation et ils avaient �t� plac�s en garde � vue en mars 2012 dans le cadre de l'enqu�te, toujours � l'instruction au moment de l'assassinat de Nelly Le Bouard.

Finalement jointe � la proc�dure sur l'assassinat, l'information judiciaire ouverte sur cette affaire de b�b� secou� n'avait pas permis de d�signer les auteurs des violences, apr�s que les enqu�teurs ont soup�onn� alternativement les parents et l'assistante maternelle.

L'accus�, d�pressif et en arr�t de travail au moment des faits, a reconnu la pr�m�ditation de l'assassinat de Nelly Le Bouard.

axt-gvy/ct

(AFP)