Angers : le forcené qui menaçait de se faire exploser s'est rendu

13 février 2019 à 10h44 par Rédaction Alouette

<p>Après six heures de négociation avec les policiers du RAID et le préfet, l'homme de 45 ans, qui portait des explosifs sur lui, a accepté de se rendre.</p>

ALOUETTE

Un forcen� "dangereux", v�tu d'un gilet jaune et muni d'une charge explosive, s'est rendu � la police ce vendredi soir � Angers, apr�s plusieurs heures de n�gociations sur le parking du centre commercial Espace Anjou, � proximit� d'une station-essence et d'une station de lavage.

L'homme de 45 ans, connu des services de police et qui demandait que les "gilets jaunes" soient re�us � l'�lys�e, s'est rendu vers 22H30 apr�s six heures de n�gociations avec les policiers du RAID et le pr�fet de Maine-et-Loire.

Les charges n'�taient pas factices

"Cela aurait pu �tre tr�s dangereux pour tous les gilets jaunes qui ont pass� l'apr�s-midi avec lui", a soulign� le pr�fet Bernard Gonzalez au cours d'une conf�rence de presse. "Il y avait un r�el risque, un r�el danger. Il avait une charge d'explosifs autour du cou et un dispositif de mise � feu. Ce n'�tait pas factice", a-t-il point�, ajoutant que le dispositif explosif �tait en cours d'expertise par les d�mineurs nantais.

Le ministre de l'Int�rieur Christophe Castaner a �voqu� sur Twitter des "�l�ments explosifs non identifi�s" et des "grenades trafiqu�es". "Merci � nos forces qui nous prot�gent", a-t-il ajout�.

L'alerte avait �t� donn�e � 16H45 quand l'homme avait exhib� son dispositif explosif dans une station de lavage de voitures. "Les forces de l'ordre, imm�diatement pr�venues, se sont rendues sur place et ont activ� un p�rim�tre de s�curit�. Toutes les personnes pr�sentes ont pu �tre �cart�es et sont hors de la menace de l'individu", avait indiqu� la pr�fecture dans un communiqu�. L'homme "revendique que les gilets jaunes soient re�us � l'�lys�e", avait alors pr�cis� le procureur de la R�publique d'Angers Yves Gambert.

"Un individu qui avait une expertise en mati�re d'explosifs"

Appel�s en renfort, les hommes du RAID se sont entretenus avec lui de vive voix, prot�g�s derri�re un bouclier balistique. Au cours de la n�gociation, l'homme a exhib� un b�ret rouge de parachutiste et un drapeau tricolore, selon le pr�fet. "On s'est retrouv� confront� � un individu qui avait manifestement une expertise en mati�re d'explosifs", a pr�cis� M. Gonzalez, �voquant un homme "d�termin' dont les revendications "assez globales concernaient l'�coute qui doit �tre accord�e aux gilets jaunes".

Apr�s plusieurs heures de n�gociation avec le RAID, le pr�fet est all� n�gocier en personne avec le forcen� et a obtenu sa reddition, a-t-il dit. "Nous avons pu le r�cup�rer sain et sauf", a ajout� M. Gonzalez. Le forcen�, domicili� en Maine-et-Loire, a �t� plac� en garde � vue. L'enqu�te judiciaire a �t� confi�e � la police judiciaire d'Angers.

L'homme se trouvait dans une station de lavage du centre commercial Espace Anjou, pr�s d'un point de blocage tenu depuis une semaine par les "gilets jaunes". Ces derniers se sont d�solidaris�s du forcen�, pr�cisant qu'il ne faisait pas partie de leur groupe.

Deux sorties de l'autoroute A87, � proximit� du centre commercial, ont �t� ferm�es jusqu'� la lev�e du dispositif.

 

(avec AFP)