Bac à La Rochelle : les quatorze lycéens pourront repasser les épreuves

12 février 2020 à 12h00 par Arnaud Laurenti

Quatorze lycéens de La Rochelle menacés d'un zéro pour ne pas avoir participé à des épreuves de contrôle continu du nouveau bac, en raison de blocages, pourront finalement demander à repasser les épreuves.

ALOUETTE
Crédit : Le lycée Valin à La Rochelle | Google Maps

"Compte-tenu du contexte difficile" entourant les épreuves communes de contrôle continue, les E3C, souvent reportées en raison de blocages dans de nombreux lycées, "nous voulons laisser aux lycéens une seconde chance", a indiqué à l'AFP une porte-parole du rectorat de l'académie Poitiers qui précise que cette décision a été prise "en lien avec le ministère" de l'Education nationale.

Intervention du ministère de l'Education Nationale

Une première épreuve avait été reportée en raison de blocages du lycée Valin par des opposants à la réforme du bac. Mais quatorze élèves du lycée n'avaient pas non plus composé lors de la session reportée, invoquant de nouveaux blocages. A ce propos, des lycéens avaient affirmé ne pas avoir été convoqués, le rectorat de son côté ne pouvant préciser mercredi la raison de cette absence.

Reçus une première fois par le proviseur de l'établissement, ils ont été avertis du risque d'avoir un zéro. Lors d'un second entretien, le proviseur les a informés qu'ils pourraient demander à passer un rattrapage. "Chaque situation sera étudiée avec bienveillance", a ajouté le rectorat.

Vendredi dernier, une dizaine d'élèves de cet établissement s'est rendue sous les fenêtres du ministère à Paris aux côtés de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) pour demander l'annulation de ces zéros, qui n'étaient que des "risques de zéro", a répété le rectorat.

La tension n'est pas retombée autour des épreuves lancées mi-janvier et qui se poursuivent jusqu'en mars, avec des dizaines d'établissements bloqués chaque jour.

Plusieurs académies et proviseurs ont menacé les élèves qui refuseraient de se présenter à une épreuve, sans excuse valable, d'un zéro pointé, une règle rappelée à plusieurs reprises par le ministère de l'Education.

(avec AFP)