Beyrouth : un survivant dans les décombres ?

4 septembre 2020 à 12h30 par Denis Le Bars

Des "battements de coeur" ont été détectés dans les décombres de la capitale libanaise, un mois tout juste après l'explosion.

ALOUETTE
Crédit : Twitter | Elysée

Des secouristes continuent vendredi de creuser dans les décombres d'un quartier sinistré de Beyrouth où des battements de coeur ont été détectés au scanner la veille, avec l'espoir de retrouver un survivant, un mois jour pour jour après la gigantesque explosion au port.

Une équipe de secouristes chiliens récemment dépêchée dans la capitale libanaise a repéré jeudi, grâce à un chien renifleur et des scanners thermiques, des pulsations sous les décombres d'un bâtiment, donnant l'espoir de retrouver un survivant de l'explosion qui a détruit le 4 août des pans entiers de Beyrouth, faisant 191 morts et blessant plus de 6.500 personnes.

Des membres de la Défense civile et des secouristes ont soulevé à la main les gravats du bâtiment vendredi matin, a constaté un photographe de l'AFP. Deux grues ont permis dans la nuit de retirer des murs qui menaçaient de s'effondrer.

Un rythme de plus en plus lent

"Nous avons enlevé des décombres, mais nous ne sommes pas encore parvenus à un résultat", a déclaré à l'AFP le directeur des opérations de la Défense civile, George Abou Moussa.

Selon le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud, il pourrait y avoir un ou deux corps, et peut-être un survivant, les appareils ayant permis de détecter des "battements cardiaques".

"Après avoir enlevé les gros gravats, nous avons effectué de nouveaux tests pour surveiller le rythme cardiaque ou la respiration, et cela a révélé un faible rythme (...) sept battements par minute", a déclaré vendredi Nicolas Saadeh, qui coordonne les recherches. La veille, un rythme de 16 à 18 battements par minute avait été détecté. avec afp