Centre-Val de Loire : nouvelles craintes sur la tenue d’un teknival

17 juillet 2020 à 6h34 par Bastien Bougeard

Ce week-end est placé sous le signe de la vigilance en Centre-Val de Loire. Les six préfectures ont pris des arrêtés pour empêcher la tenue d’un teknival dans la région. Une crainte renforcée par la difficulté à faire respecter les consignes sanitaires.

ALOUETTE
Crédit : Archive

Une semaine après un teknival qui a rassemblé entre 5 000 et 6 000 personnes dans la Nièvre, les six préfectures du Centre-Val de Loire craignent qu’un teknival ne s’installe sur leurs territoires. Des arrêtés ont été pris afin d’empêcher l’installation de rave party.

Rassemblement à caractères festifs interdits

Concrètement, ces arrêtés interdisent la circulation de véhicules pouvant transporter du matériel de sons. Les rassemblements à caractères festifs sont aussi interdits. En Indre-et-Loire, la préfecture maintient également l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes dans le département jusqu’au 31 août.

Les autorités craignent la création d’un cluster

Ces rassemblements pourraient s’avérer dangereux alors que le contexte sanitaire reste tendu. Les autorités craignent en fait un scénario où plusieurs personnes se rassembleraient sans respecter les gestes barrières et sans masques. Ce qui amènerait à la création d’un cluster et pourrait participer à une reprise de l’épidémie de covid-19 en France. En somme le même scénario qu’à Mulhouse, où près de 2000 personnes venues de tout le pays se sont rassemblées pour un événement religieux en février. Cet événement est considéré comme un des points de départ de l’épidémie dans l’Hexagone.

Déjà un teknival dans la Nièvre

Déjà pour le week-end du 14 juillet, des teufeurs ont donné des sueurs froides aux autorités en organisant un rassemblement dans la Nièvre. Le respect des gestes barrières ont d’ailleurs volé en éclats lors de ce rassemblement qui a fait venir près de 5 000 personnes. Marlène Schiappa, ministre déléguée à la citoyenneté, s’était déplacée pour rappeler que les gestes barrières n’étaient pas une option.