Drame du marché de Noël de Nantes: le chauffard s'est suicidé en prison

13 avril 2016 à 12h04 par Rédaction Alouette

ALOUETTE

Le conducteur de la camionnette qui avait fauch� 10 pi�tons sur le march� de No�l de Nantes le 22 d�cembre 2014, tuant l'un d'entre eux, s'est suicid� mercredi matin dans sa cellule de la maison d'arr�t de Nantes, a-t-on appris de sources concordantes.

Cet homme de 38 ans, incarc�r� depuis janvier 2015 � la maison d'arr�t, situ�e � Carquefou, dans la banlieue nantaise, s'est pendu dans sa cellule, a-t-on indiqu� de source polici�re.

Le parquet de Nantes a confirm� son d�c�s � l'AFP.

Il a �t� trouv� accroch� aux barreaux de la fen�tre de sa cellule, vers 07H00, par des surveillants qui effectuaient une ronde et qui lui ont prodigu� les premiers massages cardiaques, ont pr�cis� des sources syndicales p�nitentiaires.

Ni les pompiers ni le Samu n'ont pu le r�animer, selon l'une de ces sources.

Le 22 d�cembre 2014, ivre, l'automobiliste originaire de Charente-Maritime avait percut� la foule avec une fourgonnette blanche, en plein centre de Nantes, avant de se blesser s�rieusement en s'assenant plusieurs coups de couteau.

Un des pi�tons fauch�s, Virgile, 25 ans, avait succomb� le lendemain � ses blessures.

Le chauffard avait �t� hospitalis� aux urgences, puis en r�animation au CHU de Nantes, sous surveillance polici�re, avant d'�tre intern� d'office en psychiatrie, son �tat ne lui permettant pas d'�tre entendu par les enqu�teurs.

Les pr�l�vements sanguins avaient r�v�l� un taux de 1,80 g d'alcool par litre de sang, soit pr�s de quatre fois la limite autoris�e.

Un carnet avait �t� trouv� � bord de la voiture apr�s l'agression, dans lequel le conducteur disait "sa haine de la soci�t' et �voquait "un risque d'�tre tu� par les services secrets", avait racont� le procureur de la R�publique de Nantes, Brigitte Lamy.

Le conducteur avait �t� mis en examen le 9 janvier 2015 pour assassinat et tentative d'assassinats, puis plac� en d�tention provisoire � la maison d'arr�t de Nantes.

Apr�s avoir �t� affect� dans une structure m�dicalis�e, il avait �t� plac� � l'isolement, selon une source p�nitentiaire.

asl/hg/DS

(AFP)