Effondrement d'un balcon à Angers: cérémonie et marche blanche aujourd'hui, un an après le drame

16 octobre 2017 à 7h47 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:rgb(0, 0, 0); font-family:arial,helvetica,sans-serif; font-size:14px">C'était il y a tout juste un an. Le balcon d’un immeuble d’Angers s’effondrait pendant une pendaison de crémaillère, faisant 4 morts et 14 blessés. Aujourd'hui, l'association "Les Papillons éternels" va célébrer leur mémoire.&nbsp;</span></p>

ALOUETTE

C'�tait il y a tout juste un an. Le balcon d?un immeuble d?Angers s?effondrait pendant une pendaison de cr�maill�re, faisant 4 morts et 14 bless�s. Aujourd'hui, l'association "Les Papillons �ternels" va c�l�brer leur m�moire. 

Il est environ 23 heures ce 15 octobre 2016 rue Maill� � Angers, lorsqu'un balcon c�de, avec dessus 18 jeunes qui participaient � une pendaison de cr�maill�re. 

La chute est violente et le bilan terrible : 4 jeunes de 18, 21, 23 et 25 ans trouvent la mort. Quatorze autres sont bl�ss�s � des degr�s divers. 

Ce dimanche, une c�r�monie en m�moire des victimes sera c�l�br�e en la cath�drale Saint-Maurice. Elle sera suivie d'une marche blanche, organis�e par l'association "Les Papillons �ternels", qui s'est constitu�e fin 2016 pour soutenir les rescap�s et leur entourage. 

Les participants seront invit�s � d�poser une rose blanche au pied de l'immeuble o� le drame s'est produit. 

Une enqu�te lente et discr�te

Du c�t� de l'enqu�te, les familles des �tudiants victimes et entreprises impliqu�es dans la construction de l'immeuble attendent toujours les r�sultats des premi�res expertises.

"Ma seule probl�matique � moi, c'est de savoir s'il y a eu des maladresses, des erreurs, des insuffisances dans la pose de ce balcon. Et � qui en imputer la responsabilit�. Comme les familles des victimes, je m'impatiente", affirme � l'AFP Yves Gambert, le procureur de la R�publique d'Angers, confirmant n'avoir re�u aucune nouvelle r�cente de l'enqu�te.

Confi�e � deux juges d'instruction, G�raldine Rigollot et Morgan Martin, l'information judiciaire pour homicides et blessures involontaires vise � �tablir les causes de l'effondrement du balcon.

Si plusieurs expertises techniques ont �t� diligent�es et de nombreux documents saisis au sein des entreprises associ�es � sa r�alisation et son entretien, aucune information �manant de la justice n'a filtr� � ce jour ni, officiellement, �t� communiqu�e aux parties civiles.

"Le temps n'a pas �rod� la confiance des familles dans la justice. Elles veulent savoir ce qui s'est produit et conna�tre les n�cessaires responsabilit�s mais elles savent que le temps judiciaire sera long", explique Me Louis-Marie Penneau, avocat de dix des familles concern�es, l'un des rares � accepter de communiquer avec la presse.

"On savait qu'il y aurait des discussions techniques et probablement des d�bats entre experts. Mais j'ai rarement vu des enqu�tes aussi confidentielles", constate Me Pascal Rouiller, d�fenseur des int�r�ts de l'entreprise Bonnel (ma�onnerie).

Les raisons de ce silence? Au secret de l'instruction, Me Penneau ajoute "la douleur encore tr�s, tr�s vive" de familles d'autant plus soud�es, que les victimes se connaissaient toutes et �taient pour la plupart des amis.

La mise en cause d'entreprises tr�s connues sur la place angevine semble aussi peser sur l'atmosph�re qui entoure l'enqu�te. "Fin mai, les juges ont re�u les familles en leur pr�cisant bien que le dossier ne se m�nerait pas dans la presse. �a explique aussi sans doute ce black-out", ajoute l'avocat.