Foot : Brest en Ligue 1 la saison prochaine

12 mai 2019 à 14h19 par Rédaction Alouette

<p>Les Brestois ont validé leur ticket pour l'élite en battant Niort ce vendredi soir, 3 buts à 0.</p>

ALOUETTE

Vainqueur sans trembler de Niort (3-0) pour la 37e journ�e de Ligue 2, Brest a valid� ce vendredi soir son ticket pour la Ligue 1, six ans apr�s l'avoir quitt�e, r�compense d'une saison exemplaire de r�gularit�.

"Kenavo (au revoir en breton) la Ligue 2 !", le slogan bravache qui barrait l'affiche du match d�cisif n'aura pas port� malheur aux rouges qui ont eu leur destin en main presque toute la saison.

Dauphin de Metz sans discontinuer depuis la 13e journ�e, Brest n'a m�me pas eu � se pr�occuper du score de Troyes, 3e, et qualifi� pour les playoffs de L2.

Un parcours remarquable qui vient couronner le travail entrepris depuis trois ans par Jean-Marc Furlan qui signe l� sa quatri�me mont�e dans l'�lite, mais la premi�re avec une autre �quipe que Troyes.

"Le premier sentiment, c'est un sentiment de tr�s fort soulagement par rapport au travail effectu� depuis 3 ans", a comment� le technicien apr�s le match.

Le Girondin de naissance, mais Italien d'origine, qui disait au Monde en 2013 que les hommes de sa famille �taient "ma�on ou cur', a mis beaucoup de patience et de foi dans son travail de reconstruction du club.

Coach Furlan aime � raconter qu'il n'avait que huit joueurs sous contrat, dont trois gardiens et qu'un gymnase pour les entra�ner, � son arriv�e en 2016, apr�s la reprise du club par l'homme d'affaires Didier Le Saint.

Charbonnier, monsieur 50%

D�s la premi�re ann�e, une alchimie miraculeuse s'�tait faite, Brest passant 32 journ�es en position de monter, dont 22 � la 1�re place, avant de craquer en fin de saisons et de terminer � une 5e place frustrante.

L'ann�e suivante avait �t� plus chaotique, mais le SB29 avait accroch� les barrages in extremis, signe que l'ambition demeurait et surtout avait stabilis� son effectif pour travailler dans la dur�e.

"Depuis 24 mois on vit vraiment � l'unisson, c'est un groupe qui a travaill� tr�s dur pour en arriver l�. On est vraiment en fusion totale et c'est un soulagement important d'obtenir �a", a racont� Furlan.

La troisi�me tentative aura �t� la bonne pour cet esth�te qui n'a jamais renonc� � son ambition offensive et qui a surtout trouv� en Ga�tan Charbonnier, encore auteur d'un doubl� vendredi, l'instrument parfait pour traduire ses principes s�duisants en r�sultats.

� 30 ans, l'attaquant aux 27 "pions" - jamais un buteur brestois n'a fait mieux - et 6 passes d�cisives, est impliqu� dans plus de la moiti� des 64 buts inscrits par Brest, meilleure attaque de Ligue 2.

Mais le plus dur commence pour le club finist�rien, dont c'est la 5e accession � l'�lite.

Il lui faudra d�velopper des miracles d'ing�niosit� pour survivre � l'�tage sup�rieur, alors qu'il n'avait que le 7e budget de L2 avec 15 millions d'euros, moiti� moins que Metz et encore plus loin des 36 millions de Lens, pas assur� d'�tre barragiste � la fin de la saison.

Il faudra aussi rapidement r�gler l'incertitude sur l'identit� de l'entra�neur, car Furlan, en fin de contrat, semble pratiquement parti.

Furlan, une mont�e et puis s'en va ?

Le club a tra�n� les pieds pour proposer deux ans ferme � un entra�neur dou� pour monter en Ligue 1 mais beaucoup moins pour s'y maintenir, chose qu'il n'a r�ussie qu'une fois avec Troyes en 2005/2006.

Mais Jean-Marc Furlan a aussi confi� � l'AFP il y a quelques semaines ne pas �tre obs�d� par la L1 au point de vouloir y retourner � tout prix, malgr� son attachement � Brest.

"Ici, je suis en symbiose comme je ne l'ai jamais �t�. Et je sais de quoi je parle, j'ai fait 12 villes comme joueur et entra�neur", avait-il assur�.

"Moi j'ai envie de prendre une d�cision apr�s la 38e journ�e", a-t-il gliss� vendredi soir, tout en laissant entendre qu'un d�part �tait vraisemblable.

"Mon avenir, ce n'est pas tr�s important. Vous savez, il y a de tr�s nombreux entra�neurs qui peuvent venir ici en Ligue 1 et continuer le travail que j'ai effectu� (...) C'est la premi�re fois de ma carri�re que j'ai de tr�s nombreuses propositions (...) � moi de prendre la d�cision et de comparer les propositions", a-t-il conclu.

 

(Avec AFP)