GM&S Industry toujours en sursis

Le Tribunal de Commerce de Poitiers, charg� d'examiner la situation de GM&S Industry, �quipementier automobile en redressement judiciaire, a prolong� la p�riode d'observation en vue d'une reprise jusqu'au 30 juin.

"Le renouvellement de la p�riode d'observation peut �tre justifi� pour une courte dur�e permettant de favoriser la finalisation et l'examen d'une ou plusieurs offres de reprises", a estim� le tribunal qui �tait charg� de statuer sur la liquidation pure et simple du site de GM&S Industry � La Souterraine (Creuse) ou sur la prolongation du redressement judiciaire prononc� en d�cembre.

Le tribunal a toutefois pos� une condition � ce sursis: "La prolongation n'est envisageable que sous la condition du red�marrage de la production aujourd'hui arr�t�e, qui seule permettra de g�n�rer les liquidit�s n�cessaires � la marche courante de l'entreprise".

Le Tribunal de Commerce de Potiers tiendra une nouvelle audience sur ce dossier le 23 juin � 10h30.

Concernant la reprise de l'usine creusoise de GM&S, deuxi�me employeur priv� du d�partement avec 283 salari�s, entre autres repreneurs potentiels, l'homme d'affaires franco-suisse Jean-Jacques Frey, qui a b�ti sa fortune dans l'immobilier commercial, a d�pos� tout r�cemment "une lettre d'intention" en vue de la reprise de l'�quipementier, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

Le groupe st�phanois GMD (Groupe M�canique D�coupage) avait �galement transmis une lettre d'intention pour GM&S. Ce sp�cialiste de plasturgie, fonderie, emboutissage avait d�j� manifest� un int�r�t en 2014, lors du pr�c�dent redressement judiciaire du site, mais l'Italien Gianpiero Colla, sur le papier plus prometteur en terme d'emplois, lui avait �t� pr�f�r�.