Hollande: la question du référendum sur Notre-Dame-des-Landes sera "voulez-vous ou ne voulez-vous pas l'aéroport?"

20 février 2016 à 5h48 par Rédaction Alouette

<p>François Hollande a indiqué vendredi que la question posée au futur référendum local sur le projet controversé d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) serait "Voulez-vous ou ne voulez-vous pas l'aéroport Notre-Dame-des-Landes?" et qu'en cas de victoire du non, le projet serait abandonné.</p>

ALOUETTE

Fran�ois Hollande a indiqu� vendredi que la question pos�e au futur r�f�rendum local sur le projet controvers� d'a�roport � Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) serait "Voulez-vous ou ne voulez-vous pas l'a�roport Notre-Dame-des-Landes?" et qu'en cas de victoire du non, le projet serait abandonn�.

"Si les personnes consult�es r�pondent oui, il faut faire l'a�roport, il sera fait. Si elles r�pondent non, il ne sera pas fait", a assur� le chef d'Etat, interrog� sur France Inter.

Le chef de l'Etat avait annonc� le 11 f�vrier la tenue de ce r�f�rendum local, quelques heures apr�s le retour d'�cologistes au gouvernement, pour permettre de sortir du "blocage" du projet, vivement contest� sur le terrain et en justice depuis une quinzaine d'ann�es.

Le Premier ministre Manuel Valls a pr�cis� mardi � l'Assembl�e que les modalit�s pr�cises du r�f�rendum seront �tablies d'ici "un mois au plus".

Matignon avait propos� que le p�rim�tre de cette consultation locale soit celui de la Loire-Atlantique, mais les pr�sidents de droite de quatre d�partements limitrophes ont exig� d'�tre eux aussi consult�s.

Le projet de Notre-Dame-des-Landes, qui date des ann�es 60 mais a �t� relanc� � la fin des ann�es 90, aura empoisonn� le quinquennat de Fran�ois Hollande.

Le site est occup� depuis 2009 par des militants anticapitalistes qui se relaient sur cette zone d'am�nagement diff�r� (ZAD) rebaptis�e "zone � d�fendre". Ils entendent prot�ger un environnement qu'ils jugent fragiles et permettre � des agriculteurs install�s sur le site de poursuivre leurs activit�s. Le 25 janvier, une d�cision de justice a ordonn� l'expulsion des derniers habitants historiques des lieux, y compris les agriculteurs.

Les travaux n'ont jamais repris depuis 2012, soit un retard de d�j� quatre ans pour un projet qui aurait d� �tre achev� en 2017.

thm/frd/cam