#Homicide de Saint-Nazaire: le #gendarme peut-être à l'origine des tirs (parquet)

Le gendarme adjoint volontaire de 20 ans, d�couvert mort jeudi dans un appartement du centre-ville de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), pourrait �tre � l'origine des tirs qui ont gri�vement bless� son ancienne petite amie avant de se suicider, a-t-on appris vendredi aupr�s du parquet.

Selon les r�sultats de l'autopsie, pratiqu�e vendredi, le jeune homme est mort "d'un seul tir par arme � feu, tir� au front � bout touchant", a indiqu� � l'AFP Fabienne Bonnet, procureur de la R�publique de Saint-Nazaire.

La jeune femme, son ex-petite amie avec laquelle il venait de rompre, a �t� "victime de deux tirs par arme � feu, au niveau du visage", d'apr�s l'examen r�alis� par un m�decin l�giste au CHU de Nantes, o� elle est hospitalis�e avec un pronostic vital "r�serv', a ajout� la magistrate.

Peu avant les faits, jeudi vers 13H30, le gendarme adjoint volontaire, affect� � la compagnie de La Roche-sur-Yon, "a envoy� un SMS � son meilleur ami pour lui dire qu'il �tait d�sol� de ce qu'il s'appr�te � faire. Au m�me moment, la jeune femme a appel� son p�re, vivant dans le Maine-et-Loire, pour lui dire qu'elle se sentait menac�e", a d�taill� Mme Bonnet.

Le p�re a ensuite pr�venu les policiers. Arriv�s au domicile de la jeune femme quelques instants plus tard, ils y ont trouv� le corps de l'homme, ainsi que son arme de service.

Le gendarme, en permission depuis le 6 septembre, et la jeune femme avaient mis un terme � leur relation amoureuse, entam�e en juin, le week-end pr�c�dant les faits, selon le procureur.

Ne devant reprendre son affectation que le 21 septembre, il avait laiss� son arme de service � la compagnie de gendarmerie, o� il a �t� aper�u mardi soir.

A ce stade des investigations, men�es par le commissariat de Saint-Nazaire, "l'hypoth�se envisag�e est qu'il se serait rendu chez la jeune femme, lui aurait tir� dessus et se serait suicid� ensuite", a d�clar� Mme Bonnet. "Aucune autre hypoth�se n'est � exclure, � part a priori celle de l'intervention d'un tiers", a-t-elle dit.

L'audition de la jeune femme, d'ici "quelques jours ou quelques semaines", ainsi que les r�sultats des analyses et des expertises doivent permettre d'�claircir les circonstances du drame et savoir "qui a eu l'arme en sa possession", a ajout� la magistrate.

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(AFP)