La Fonderie de Bretagne pourrait quitter le groupe Renault, d’après Jean-Dominique Senard
Publié : 31 mai 2020 à 15h07 par Gabriel Macé
La Fonderie de Bretagne (FDB) "n'a pas vocation à rester au sein du groupe Renault", a affirmé ce dimanche le président du constructeur français Jean-Dominique Senard.
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"Clairement je pense que cette entreprise n'a pas vocation à rester dans le groupe Renault", a déclaré Jean-Dominique Senard dans Le Grand Jury sur LCI, après que le groupe a annoncé cette semaine un plan d'économies.
"On a dit clairement que nous allions ouvrir une analyse stratégique sur cette entreprise, et donc parmi les solutions que nous allons discuter [...] la cession en fait partie".
???? @jdsenard, président de #Renault, sur la cession de l'usine de Caudan (Fonderie de Bretagne) :
— LCI (@LCI) May 31, 2020
"Cela fait partie des solutions possibles. Cette entreprise n'a pas vocation à rester dans le groupe".
???? #LeGrandJury avec @agindre.
???? #LCI.fr ???? https://t.co/X12IVRQuaA. pic.twitter.com/xZe4DXPtO4
En difficulté, le constructeur français a annoncé un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans, qui prévoit 4.600 suppressions d'emploi sur 48.000 en France, et plus de 10.000 hors de France.
Dans le cadre de ce plan, le groupe a assuré que la Fonderie de Bretagne, reprise en 2009 par Renault, ne fermerait pas. 400 emplois sont en jeu.
Implantée depuis 1965 à Caudan, la société produit des pièces de fonderie brutes et usinées pour l'industrie automobile - essentiellement pour Renault.
Mais avec l'évolution des motorisations, en particulier le développement de l'électrique, les véhicules auront besoin à l'avenir de moins en moins de fonte d'acier, a expliqué Jean-Dominique Senard.
(Avec AFP)