La Manufacture Charentaise : Un délai d’une semaine supplémentaire pour le dernier repreneur

7 novembre 2019 à 16h28 par Clovis Canivenc

Le tribunal de commerce d’Angoulême a accordé un répit d’une semaine au dernier repreneur encore en lice pour le rachat de La Manufacture Charentaise.

ALOUETTE
Le tribunal de commerce d'Angoulême pourrait prononcer la liquidation de La Manufacture Charentaise
Crédit : Capture d'écran | Google Maps

La Manufacture Charentaise se rapproche dangereusement d’une liquidation. Ce jeudi 7 novembre, le tribunal de commerce d’Angoulême a accordé un délai d’une semaine supplémentaire à Pascal Becker, dernier repreneur en lice pour racheter la fabrique de pantoufles.

Seulement 38 emplois sauvegardés

L’offre de Pascal Becker n’a pas convaincu le tribunal, notamment au niveau des garanties bancaires. « En l’état, votre dossier n’est guère recevable », a expliqué le président Jean-Luc Rousseau. L’ancien cadre supérieur du groupe suisse Givaudan ne propose de reprendre que 38 emplois, sur les 108 actuels.

Fin octobre, deux autres repreneurs (Les Tricots Saint-James et le duo Thierry Le Guénic et Stéphane Collaert) avaient retiré leur offre de reprise.

Des salariés préparent une offre

Outre l’offre de Pascal Becker, cinq salariés préparent également une offre de reprise. « Nous sommes en pourparlers avec des investisseurs locaux et régionaux », a affirmé Me Charline Hubert-Rosse, l'avocate qui porte les intérêts de ces salariés.

Mais le temps presse pour La Manufacture Charentaise. Jeudi prochain, le tribunal étudiera la nouvelle offre de Pascal Becker. Si elle n’est pas améliorée, ce sera la liquidation pour La Manufacture Charentaise, dernière fabrique de pantoufles en Charente.

(avec AFP)