Le monde du 7e Art rend hommage à Jean-Pierre Marielle
25 avril 2019 à 8h32 par Rédaction Alouette
<p>Il laisse derrière lui des centaines de films et de pièces de théâtre, Jean-Pierre Marielle s'est éteint hier à l'âge de 87 ans.</p>
"Jean-Pierre est parti rejoindre Jean, Philippe et les autres. C'est tout un cin�ma qui part avec lui".
L'hommage du r�alisateur et com�dien Guillaume Canet ce jeudi matin sur les r�seaux sociaux, apr�s l'annonce de la disparition de Jean-Pierre Marielle.
Pour Jos� Garcia sur son compte Instagram "C'est la fin de l'�l�gance et de la fantaisie".
Avec Jean Rochefort et Philippe Noiret, ses acolytes des "Grands Ducs", d�j� disparus, Jean-Pierre Marielle incarnait toute une �poque. Le monde du cin�ma fran�ais rend hommage ce jeudi matin � l'acteur Jean-Pierre Marielle, d�c�d� � l'�ge de 87 ans, louant sa pr�sence physique impressionnante, sa voix gouailleuse et son �l�gance.
Inoubliable interpr�te de Monsieur de Sainte-Colombe dans "Tous les matins du monde" (1991), le com�dien est mort mercredi d'une longue maladie, a annonc� son �pouse, l'actrice Agathe Natanson, � l'AFP.
"Immense Acteur Homme Extraordinaire... Quel honneur et quelle chance d'avoir pu le conna�tre et d'apprendre � ses c�t�s", a tweet� l'acteur Omar Sy, qui figurait avec lui au g�n�rique du film "Les Seigneurs".
Avec la disparition de Jean-Pierre Marielle, s'�teint une des derni�res figures de "la bande du conservatoire", form�e au d�but des ann�es 50 par Jean-Paul Belmondo, Claude Rich ou Jean Rochefort, l'ami de toute une vie", d�c�d� en octobre 2017.
Le com�dien avait disparu des �crans depuis quelques ann�es, apr�s avoir jou� dans plus d'une centaine de films (sous la direction notamment d'Audiard, Blier, Molinaro, Mocky, Sautet, Tavernier, Miller) et d'innombrables pi�ces et t�l�films.
Au cours de sa carri�re, il a �t� nomm� sept fois aux C�sar notamment pour son r�le dans "Tous les matins du monde", que beaucoup consid�rent comme le sommet de sa filmographie. Mais il n'a jamais re�u la statuette. "Les C�sar ? J'en ai rien � foutre!", r�pondait-il.
Une gouaille unique, des r�pliques devenues cultes
"Il avait cette gouaille impr�visible, ce grain de folie qui transcendent un immense acteur. Sa voix si reconnaissable par son moelleux et la justesse de sa diction nous entra�nait aux fronti�res d'un g�nie irrempla�able, � la Serrault, � la Piccoli � la...Lui", s'est souvenu l'ancien pr�sident du festival de Cannes, Gilles Jacob.
D'abord acteur de thÈtre et de boulevard, Jean-Pierre Marielle conna�tra des d�buts timides au cin�ma avant d'exploser � la fin des ann�es 60 et d'imposer sa gouaille, autant dans des films comiques que tragiques, d'auteur que grand public.
Il se fait remarquer dans "Le diable par la queue" de Philippe de Broca, "La valise" de Georges Lautner ou "Comment r�ussir quand on est con et pleurnichard" de Michel Audiard.
S'ensuit dans les ann�es 70 une intense activit� devant les cam�ras et des r�pliques fleuries chez Joel S�ria ("Les galettes de Pont-Aven", "Comme la lune") qui font mouche.
Parmi ses r�les marquants, figurent "Que la F�te commence" de Bertrand Tavernier, "Dupont Lajoie" d'Yves Boisset, mais aussi "Coup de Torchon" de Tavernier, "Tenue de soir�e" de Blier, "Uranus" de Claude Berri, "La Petite Lili" de Claude Miller ou encore "Les �mes grises" d'Yves Angelo.
"La voix, le charisme, les yeux rieurs et le sens du jeu. Toujours juste et inattendu, Jean-Pierre Marielle �tait un acteur g�n�reux que nous aimions dans chacun de ses r�les, au cin�ma comme au thÈtre", a soulign� le ministre de la Culture Franck Riester.
(Avec AFP)