NDDL : la décision sera "difficile et critiquée", selon Edouard Philippe

7 janvier 2018 à 9h52 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:#000000"><span style="font-size:14px"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif">Edouard Philippe, qui est engagé dans une ultime phase de négociations avec les élus locaux concernant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, se dit conscient que la décision à venir sera "difficile et critiquée", dans un entretien au JDD.</span></span></span></p>

ALOUETTE

Edouard Philippe, qui est engag� dans une ultime phase de n�gociations avec les �lus locaux concernant le projet d'a�roport � Notre-Dame-des-Landes, se dit conscient que la d�cision � venir sera "difficile et critiqu�e", dans un entretien au JDD.

S'il affirme que ces �changes avec les �lus sur ce projet tr�s controvers�, entam�s vendredi, "sont riches" et "tr�s utiles dans la prise de d�cision", le Premier ministre "sai(t) bien que la d�cision que nous nous appr�tons � prendre, quelle qu'elle soit, sera difficile et critiqu�e".

"Parce que ce dossier a tra�n�, qu'il s'est enkyst� et que certains de nos pr�d�cesseurs ont tergivers� ou pr�f�r� attendre que d'autres d�cident. Je ne sais m�me pas si j'�tais n� quand on a commenc� � parler de Notre-Dame-des-Landes", ajoute-t-il.

La d�cision, qui "m�rit" et qui est attendue entre le 15 et le 30 janvier, sera "une d�cision du gouvernement mais, comme toute d�cision importante et attendue, elle sera prise en plein accord avec le pr�sident de la R�publique, qui regarde ce sujet avec attention", selon le locataire de Matignon.

Comme on lui fait valoir que l'Elys�e dit qu'il est en premi�re ligne sur ce dossier �pineux, il r�pond que "�a fait partie de (s)a fonction" et r�cuse l'id�e que les coups � prendre lui soient r�serv�s. "Un Premier ministre sait � quoi il s'expose quand il accepte la mission que lui propose le pr�sident de la R�publique. Que dirait-on si je ne faisais que des choses faciles ?", lance Edouard Philippe.

Peut-on annuler un projet de construction d'a�roport qui a �t� approuv� par un r�f�rendum en Loire-Atlantique en 2016, sous le quinquennat Hollande? "C'est un dossier complexe, et je prends �videmment en compte le fait que, m�me si ce n'est pas moi qui l'ai organis�e, il y a eu une consultation des habitants de Loire-Atlantique selon les termes avec lesquels la question se posait � l'�poque", assure le chef du gouvernement.

Mais Edouard Philippe "observe que ceux qui ont organis� cette consultation n'ont pas pu d�cider ensuite. C'est donc que ce n'�tait pas si simple". A l'image d'autres farouches d�fenseurs du projet de Notre-Dame-des-Landes, l'ancien Premier ministre PS et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault avait ainsi estim� en d�cembre que "passer outre le r�f�rendum" serait un "d�ni de d�mocratie".

Alors que l'hypoth�se alternative d'un r�am�nagement de l'a�roport existant a �t� �clair�e d'un jour nouveau, et favorable, par le rapport des m�diateurs remis mi-d�cembre, rien n'est encore tranch�, a r�affirm� le Premier ministre aux parlementaires de Loire-Atlantique re�us vendredi.

Les �lus du Morbihan, d'Ile-et-Vilaine, de Vend�e, de Mayenne et du Maine-et-Loire doivent, eux, �tre re�us en d�but de semaine � Matignon.