NDDL: la zad sera évacuée, quelle que soit la décision du gouvernement, prévient Christophe Castener
Publié : 17 décembre 2017 à 15h02 par Rédaction Alouette
<p><span style="color:#000000"><span style="font-size:14px"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif">Le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a souligné dimanche que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se ferait par la "force" si nécessaire, indépendamment du choix de construire ou non un aéroport sur ce site.</span></span></span></p>
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Le d�l�gu� g�n�ral de La R�publique en marche Christophe Castaner a soulign� dimanche que l'�vacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se ferait par la "force" si n�cessaire, ind�pendamment du choix de construire ou non un a�roport sur ce site.
"Il faut distinguer les deux choses, la question de l'a�roport et, de l'autre c�t�, une question de s�curit� et de s�curit� sanitaire en particulier, d'occupation irr�guli�re d'un certain nombre de sites", a dit M. Castaner lors de l'�mission Dimanche en politique de France 3.
"Ceux qui occupent actuellement le site ont montr� que leur capacit� de n�gociation �tait r�duite et g�n�ralement ils ont fait des coups de force", a ajout� M. Castaner, mais "�videmment, le moment venu, on leur demandera de restituer les lieux qu'ils occupent". "L'Etat de droit implique dans son ex�cution des conditions de force mais une force juste, une force raisonn�e, avec �videmment l'ambition de ne blesser personne", a-t-il conclu.
"Le bras de l'Etat sera ferme"
"Nous voulons une issue pacifique; nous tendrons la main (aux zadistes)", a soulign� de son c�t� la secr�taire d'Etat Brune Poirson sur BFMTV.
"S'ils ne prennent pas cette main tendue, le bras de l'Etat sera extr�mement ferme", a assur� la secr�taire d'Etat aupr�s du ministre de la Transition �cologique et solidaire. "C'est une zone de non-droit. A certains endroits cela s'apparente � un camp retranch', a-t-elle soulign�.
Quant au choix du site de l'a�roport nantais, le secr�taire d'Etat aux Relations avec le Parlement a soulign� sur France 3 que le rapport remis mercredi au Premier ministre avait pr�sent� deux hypoth�ses.
"Depuis 30 ans on a d�cid� que c'�tait Notre-Dame-des-Landes ou rien, je pense qu'aujourd'hui on a une autre option, qui n�cessite de prendre quelques semaines, mais pas beaucoup, d'ici fin janvier, pour d�cider laquelle des deux solution est la meilleure".
Interrog� sur le r�f�rendum organis� en 2016 en Loire-Atlantique, qui a appuy� � 55% la construction d'un nouvel a�roport, M. Castaner a estim� que "peut-�tre que si on avait pos� la question dans le r�f�rendum sur le fait qu'il y avait deux solutions qui �taient propos�es, et pas seulement une seule solution, le choix aurait �t� plus juste".
"Si vous avez des �l�ments nouveaux, il ne faut pas �tre but�, �a vaut pour les politiques, �a vaut aussi pour un r�f�rendum", a-t-il soulign�.
En revanche le patron des d�put�s LREM Richard Ferrand, interrog� dans Le Grand jury RTL/Le Figaro/LCI a soulign� que "le Conseil r�gional de Bretagne (...) s'est encore r�uni la semaine derni�re et a r�affirm� que Notre-Dame-des-Landes paraissait �tre la meilleure solution".
"Je n'ai pas d'inqui�tude particuli�re" sur la d�cision qui sera prise par le gouvernement, a-t-il ajout�.