Revivez la matinale de Calogero comme si vous y étiez !

13 janvier 2021 à 10h15 par Julia Maz-Loumides

Ce mercredi 13 janvier, Calogero était l'invité de Maxime et Julie de 7 h à 9 h. Le chanteur a révélé de nombreux détails sur la création de son nouvel album "Centre Ville", certifié disque de platine. Revivez cette matinale signée Alouette !

ALOUETTE
Calogero était en direct dans la matinale de Maxime et Julie sur Alouette !
Crédit : Alouette

Confortablement installé dans l’un des sièges du studio d’Alouette et muni de sa balle anti-stress, Calogero se prépare pour ses deux heures d’antenne aux côtés de Maxime et Julie. Le chanteur compte bien révéler tous les petits secrets de son 8e album studio, "Centre Ville", sorti le 4 décembre 2020 et disque de platine en seulement trois semaines. 

>> Écoutez le Replay de l'émission avec Calogero.

7 h 00 : "Une manière de dire bonjour"

Pour se mettre dans l’ambiance de cet opus rythmé, éclectique et optimiste, rien de tel qu’une mise en jambe avec le single phare de l’album : "Celui d’en bas". Le chanteur y laisse la part belle au saxophone : "C’est un instrument chaud et rassurant qu’on peut entendre partout", confie-t-il à Julie. C'est The Cure, avec la chanson "A night like this", qui a poussé l’artiste à mettre des cuivres dans son album.

La matinée se poursuit et Calogero, tout sourire derrière son café, parle du titre qui ouvre son 8e opus : "C’était mieux après". Un hymne à l’audace, une chanson qui donne des ailes ! C’est "une manière de dire bonjour", explique l’artiste.

7 h 30 : "C’est mon parolier rêvé"

Avant de lancer un classique de Calogero à l’antenne, "Face à la mer", place aux secrets d’écriture de certains morceaux. Cinq titres de "Centre Ville" ont un point commun : ils ont été écrits par la même personne, Paul Ecole.

"C’est mon parolier rêvé, et j’espère que je suis son compositeur rêvé ! Confesse le chanteur. C’est assez rare de trouver la personne qui va écrire les bons mots et qui va me comprendre. On aime bien être dans la même pièce et travailler : je fais de la musique, il tourne autour, il propose une phrase, puis deux…"

Parmi les plumes qui l’accompagnent, il y a également celle de Benjamin Biolay ! Tous deux ont noué une relation à distance, confinée, pour co-signer "Mauvais Perdant" et "Centre Ville", le titre éponyme. "Ce qui est drôle c’est que je lui ai proposé qu’on essaye de faire une chanson ensemble. Le matin je lui ai envoyé une mélodie, et le lendemain j’ai eu mon texte sur « Mauvais Perdant », ça a été un peu fulgurant !", raconte-t-il avec fierté. Une collaboration qui ne semble pas près de s’arrêter : quatre autres chansons sont gardées bien au chaud, "en couveuse", pour plus tard. Peut-être pour une réédition ?

"On a envie de continuer, j’ai l’impression que cette collaboration a encore des choses à donner, sous forme d’une chanson ensemble, ou pas", conclut-il avec un large sourire.

8 h 00 : "Il y avait la musique comme lumière"

Avec beaucoup d’émotion, Calogero s’attarde quelques minutes sur un titre en particulier : "Stylo vert". La chanson conte l’histoire d’un père qui ne sait pas lire et qui fait tout pour que ses enfants ne le remarquent pas. Elle termine l’album avec émotion, et ce n’est pas un hasard. "J’ai été en échec scolaire et j’ai mis longtemps à l’avouer à mes enfants, je voulais qu’ils travaillent bien à l’école en donnant le bon exemple. Ils l’ont découvert en écoutant « Stylo vert », confie l’artiste à l’antenne.

"Aujourd’hui le système scolaire a certainement évolué, je le vois un peu quand je vais à des réunions de parents d’élèves […] à mon époque l’école c’était moins passionnant, le système ne me plaisait pas du tout. Heureusement, il y avait la musique comme lumière qui m’a donné envie de faire quelque chose de ma vie !"

Après une pause musicale avec "La Rumeur", place aux questions des auditeurs ! Ces derniers semblent particulièrement intéressés par une possible collaboration avec Vianney que Calogero aurait évoqué lors d’une interview. L’artiste répond avec sincérité : "Je l’aime bien, il est lumineux et très bon sur scène". Mais du côté de la jeune génération, c’est également Pomme qui attire son attention, ainsi que Clara Luciani "mais on a déjà chanté ensemble !".

8 h 30 : "Ça donne un sens à tout ça…"

Après le Chrono Test de Sabrina, une auditrice qui se souvient bien des cheveux longs de Calogero à la fin des années 80 lorsqu’il faisait partie du groupe Charts, l’attente est palpable : "Hâte de vous revoir sur scène", lance-t-elle à l’antenne ! "Moi aussi" répond l’intéressé. Pour l’heure, aucune date de tournée n’a été annoncée, et Calogero a plus que hâte de retrouver la scène. Pour lui, les live stream ne permettent pas un échange suffisant avec son public.

"J’ai envie de rencontrer les gens […], on vit une période particulière alors il faut être patient. Et je préfère attendre un peu pour des vrais concerts !".

C’est grâce à ces mêmes concerts, qu’Alexandra est venue raconter l’histoire de son fils Valentin à l’antenne quelques minutes avant la fin des deux heures en compagnie de Calogero. "Il s’est mis à la guitare après un de vos concerts, au premier rang, ça a été un élément déclencheur", explique-t-elle à l’artiste ému. "Ça me touche beaucoup, ça donne un sens à tout ça…". Réagit le chanteur avant d'ajouter, taquin : "Alors, on voit bien que la culture est essentielle !". Après quelques explications sur les cours au conservatoire pendant lesquels l’artiste s’est fait "virer", avec son frère, car trop perturbateurs, il encourage Valentin a continuer de "gratouiller dans sa chambre" et de ne jamais abandonner.

Une séquence émotion qui conclut les deux heures de matinale de Calogero à l’antenne d’Alouette. Avant de quitter le studio, et de rejoindre notre journaliste Alexandrine Douet pour enregistrer un podcast "Morceau de vie", il se laisse à rêver à l’année 2021 : "Je suis optimiste alors je l’imagine avec des bonnes nouvelles et des solutions".

Nous aussi, on espère une bonne nouvelle, comme le retour de Calogero sur scène le plus vite possible !