Survol de drone : plainte de la préfecture maritime de l'Atlantique

15 septembre 2020 à 12h43 par Denis Le Bars

La préfecture maritime de l'Atlantique a déposé plainte après l'intrusion d'un drone dans une zone aérienne interdite.

ALOUETTE
Crédit : Pixabay

Déposée jeudi dernier auprès du commissariat de Brest, la plainte vise "deux personnes ayant fait voler leur drone dans la zone aérienne interdite LF-P 112", qui englobe le sud de Brest et la presqu'île de Crozon, indique le communiqué de la préfecture maritime.

"Le 5 septembre, un drone a survolé le port de commerce de Brest, inclus dans la zone interdite LF-P 112. La police municipale de Brest est intervenue". 

Un arrêté interministériel interdit de pénétrer dans cette zone aérienne "pour des raisons de sûreté des installations de défense", rappelle la préfecture maritime.

La rade de Brest abrite une importante base navale de la marine nationale, la deuxième de France après celle de Toulon. L'Île Longue, située sur la presqu'île de Crozon, sert de port d'attache à quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). En 2015, des drones avaient déjà été détectés aux abords de ce site.

De plus en plus utilisés par des particuliers, les drones privés posent des questions de sécurité quand ils survolent des zones sensibles. "Cette plainte est l'occasion de rappeler à l'ensemble des utilisateurs de drones qu'ils sont soumis à des réglementations", a souligné le service communication de la préfecture maritime.

Selon le code des transports, le survol d'une zone interdite peut être puni de six à douze mois d'emprisonnement et de 15.000 à 45.000 euros d'amende.

Carte LF-P 112.png (2.01 MB)

La zone d'interdiction