Tours : la vidéo-surveillance pour sanctionner le stationnement gênant

18 janvier 2021 à 7h51 par Bastien Bougeard

À compter de ce 18 janvier, des policiers municipaux pourront s’appuyer sur les caméras de vidéo-surveillance pour punir le stationnement gênant. Il s’agit d’une expérimentation qui va être menée dans 3 secteurs.

ALOUETTE
Crédit : Pixabay

Une voiture stationnée sur un trottoir, c’est un phénomène qui a le don d’agacer les piétons. À partir du 18 janvier, la vidéosurveillance va pouvoir sanctionner ce type de comportement dans certains secteurs du centre-ville de Tours.

28 caméras pour une expérimentation

Dans les faits, des policiers municipaux pourront sanctionner un stationnement gênant s’ils le constatent grâce à une caméra de surveillance. À l’inverse des radars qui flashent automatiquement un conducteur fautif, l’agent assermenté voit l’infraction et prend une photo du véhicule. Une fois l'infraction constatée, le conducteur a 5 minutes pour se mettre en règle. S'il déplace sa voiture dans le temps imparti, il n'y a pas de sanction. Si le délai est dépassé, le couperet tombe, le fautif devra s'acquitter d’une amende de 135 euros. « Nous voulons garder de l’humain dans ce dispositif, notamment pour éviter de sanctionner un véhicule de secours qui serait en pleine intervention » explique Philippe Geiger, adjoint au maire de Tours en charge de la tranquillité publique.

Trois secteurs concernés

Pour le moment, il s’agit d’une expérimentation, trois secteurs sont concernés. Un premier périmètre qui englobe la place Jean-Jaurès, et la place du général Leclerc. Le deuxième concerne le centre historique et enfin la rue Colbert. 28 caméras de vidéosurveillance vont être utilisées pour la vidéoverbalisation. En 2020, 7 000 stationnements gênants ont été recensés à Tours contre un peu plus de 3 000 il y a deux ans.