Transport : la traversée de Tours en travaux pendant deux mois

1er septembre 2019 à 7h00 par Bastien Bougeard

À partir du 2 septembre, d’importants travaux démarrent sur l’autoroute A10 dans le secteur de la traversée de Tours. Cette section n’est pas fermée à la circulation, mais des perturbations sont à prévoir.

ALOUETTE
La première phase des travaux va durer sept semaines.
Crédit : Archive

Les automobilistes empruntant l’autoroute A10 dans le secteur de Tours risquent de s’arracher les cheveux. À partir du 2 septembre, le secteur de la traversée de Tours fait l’objet de travaux. Cette première phase doit s’achever en octobre. Les travaux, dans leur globalité, vont durer jusqu’en 2025.

Secteur limité à 70 km/h

Les difficultés de circulations risquent d’être nombreuses. La bretelle d’accès vers le centre-ville de Tours (sortie numéro 21) est fermée en direction du nord. De plus, entre cet échangeur et la sortie numéro 20 (Vouvray - Sainte-Radegonde) la circulation s’effectue sur deux fois deux voies et la vitesse est limitée à 70 kilomètres par heure au lieu de 90. Certaines portions sont d’ailleurs interdites aux poids lourds.

Des déviations mise en place

Le trafic s’annonce dense aux heures de pointe et certains itinéraires sont conseillés pour éviter une prise de tête. « Nous conseillons aux automobilistes venant du sud de sortir à Chambray-lès-Tours pour contourner cette zone de travaux, détaille Élise Mazuel, responsable du service ouvrage chez Vinci. Pour les véhicules légers, il est préférable d’emprunter le pont Mirabeau ou le pont de Montlouis. Pour le trafic en transit, les conducteurs peuvent emprunter la rocade de Tours à l’ouest ou de passer par la départementale 31 entre Bléré et Château-Renault. » 

17 ponts à entretenir

Cette partie de l’autoroute date des années 1970 et elle nécessite d’importants travaux d’entretiens. La traversée de Tours est empruntée par environ 80 000 véhicules chaque jour. Ces six kilomètres comptent d’ailleurs 17 ponts à entretenir dont six viaducs. « Nous allons effectuer des opérations d’étanchéité et remplacer des joints de chaussée », précise Élise Mazuel. Ces travaux étaient programmés bien avant l’effondrement du pont de Gênes, le 14 août 2018, qui avait entraîné la mort de 43 personnes.