Un détenu retrouvé mort dans sa cellule de la maison d'arrêt d'Angers

13 février 2019 à 13h45 par Rédaction Alouette

<p>La justice enquête sur les causes de son décès.</p>

ALOUETTE

Une enqu�te a �t� ouverte apr�s le d�c�s d'un d�tenu de 29 ans qui venait de passer sa premi�re nuit en prison, a-t-on appris mercredi aupr�s du procureur de la R�publique d'Angers, Yves Gambert.

Condamn� en d�cembre � six mois de prison ferme apr�s une s�rie de vols, l'homme avait b�n�fici� d'un am�nagement de peine. Mais, interpell� le 9 janvier et plac� en garde � vue pour menaces et vols � l'�talage dans un supermarch�, il a vu sa peine de prison mise � ex�cution et a �t� �crou� le 10 � la maison d'arr�t d'Angers. C'est le lendemain matin qu'il a �t� retrouv� inanim� dans sa cellule.

"Je suis saisi en recherche des causes de la mort", a indiqu� � l'AFP le procureur d'Angers, Yves Gambert.

Selon Ouest-France, qui a r�v�l� l'affaire, "des questions se posent sur une possible interaction m�dicamenteuse pour ce toxicomane, connu notamment pour son addiction � l'h�ro�ne". Pour le procureur d'Angers, qui a demand� des analyses anatomopathologiques et toxicologiques, les enqu�teurs s'orientent vers une mort naturelle ou un suicide m�dicamenteux.

Une autopsie a �t� pratiqu�e

Selon le procureur de Saumur, Guillaume Donnadieu, l'homme avait d�pos� plainte le 10 janvier au commissariat de Saumur pour violences polici�res lors de sa garde � vue, se plaignant d'un coup port� par un fonctionnaire de police.

Une seconde enqu�te a �t� ouverte � Saumur pour des faits de violences par personne d�positaire de l'autorit� publique ayant entra�n� une incapacit� totale de travail (ITT) inf�rieure � 8 jours. L'enqu�te a �t� confi�e � l'IGPN, la police des polices.

"Une autopsie a �t� pratiqu�e lundi, elle a �cart� formellement tout lien entre un �ventuel conflit lors de l'interpellation et le d�c�s. Il n'y a pas de l�sion traumatique susceptible d'expliquer le d�c�s", a soulign� Yves Gambert.

"A son arriv�e � la maison d'arr�t, il a suivi le protocole d'accueil traditionnel, notamment pour pr�venir le risque de suicide, et a vu un m�decin. A aucun moment il n'a laiss� entendre qu'il pourrait attenter � sa vie", a pr�cis� M. Gambert.

(avec AFP)