Vaccination : le ministère constate un rebond dans la prise de rendez-vous

8 juillet 2021 à 11h31 par Antoine Judit

On assiste à un "frémissement" dans les prises de premiers rendez-vous de vaccination anti-Covid, a annoncé mardi le ministère de la Santé, en constatant par exemple un bond de 40% lundi par rapport à la semaine précédente.

Vaccin
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Crédit : Unsplash

"La journée de lundi a été une bonne journée, avec une réaugmentation assez forte de rendez-vous de l'ordre de 40% sur le site de Doctolib", sur une semaine, a-t-on indiqué au ministère lors d'un briefing. Il s'agit d'un "frémissement plutôt que d'un sursaut mais ça va dans le bon sens".

"Il faut que ce retour vers la primo-vaccination se confirme et se poursuive" car il reste, comme les semaines précédentes, "environ 300.000 rendez-vous vacants (disponibles mais non pris) sur les sites sur trois jours", soit environ 100.000 par jour, a-t-on indiqué de même source. Cela s'explique aussi par une hausse des créneaux rendus disponibles.

Selon le ministère, il y a eu un effet de rebond, avec une hausse de 10% à 20% par semaine ces deux dernières semaines, après une "forte baisse des prises de rendez-vous pour des primo-injections constatée il y a deux ou trois semaines".

Pour la semaine du 5 juillet, le ministère, qui a souligné la très grande disponibilité de doses, prévoit comme la semaine précédente, environ 4 millions d'injections dont 1,5 million de primo-injections et une majorité de deuxièmes doses.

Encore 4,6 millions de plus de 55 ans non-vaccinés

Les autorités ont rappelé l'objectif qui est de vacciner 40 millions de Français en première injection d'ici fin août et parvenir à 35 millions de schémas vaccinaux complets, soit les deux tiers des adultes.

Selon le ministère, il reste 4,6 millions personnes de plus de 55 ans qui ne sont pas encore vaccinés.

Les autorités ont souligné la possibilité d'effectuer une deuxième dose sur son lieu de vacances et la multiplicité des dispositifs mis en place pour proposer la vaccination, y compris aux plus précaires et plus fragiles, avec l'opération "aller vers".

(Avec AFP)