"100% de notre chiffre d’affaires, c’est maintenant", les producteurs de sapins de Noël sont prêts
Publié : 1er décembre 2025 à 18h08 par Adrien Michaud et Mikaël Le Gac
La Bretagne est devenue la deuxième région à cultiver le plus de sapins en France. Les producteurs bretons sont donc à pied d’œuvre pour produire ces conifères destinés à être décorés par les Français à Noël.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/IMG_0050_jpgsapin11764593932307-format16by9.jpg)
Certains l’ont peut-être déjà décoré, d’autres vont sûrement l’acheter dans quelques jours. Chaque année, 1 Français sur 10 achète un sapin de Noël. Cet indispensable des fêtes de fin d’année est d’ailleurs produit en grande majorité en Bretagne. Derrière le Morvan, c’est même la deuxième région à en cultiver le plus en France.
"En Bretagne, on a des bonnes terres et un climat assez doux et surtout de l'humidité. Il ne faut pas qu'il fasse trop sec non plus. C’est pourquoi certaines régions de France, comme dans le Sud, les sapins ne peuvent pas pousser, ou perdraient très rapidement leurs aiguilles. Chez nous, ils sont acclimatés, donc c'est pour ça qu'ils poussent bien", explique Émeric Émeillat, producteur de sapins à Pleyber-Christ dans le Finistère.
L’ancien candidat de l’Amour est dans le pré participe donc à l’essor de ce conifère en Bretagne. Tous les ans, plus de 400 000 sapins y sont produits, et cultiver ces arbres prend du temps. "Pour les sapins qui se rapprochent des deux mètres, il faut attendre plutôt huit à dix ans pour qu’ils atteignent cette taille. Donc ça prend un peu de temps. Il faut être patient", ajoute-t-il.
Un discours partagé par Olivier Debais, producteur de sapins bio à Vern-sur-Seiche. "Puis tous les ans, on vient les tailler deux fois au minimum et on vient les débroussailler manuellement au moins deux fois", dépeint ce producteur un peu spécial. Il est l’un des seuls en Bretagne à cultiver ses sapins en respectant une agriculture biologique.
Le grand rush
Sur ses 50 hectares d’exploitation en Ille-et-Vilaine, quatre sont dédiés à cet arbre, et chaque année, il en vend entre 200 et 400 avant les fêtes. "Pour nous, c'est logiquement le plus gros mois de l'année. Personnellement, je joue un tiers de mon chiffre d'affaires sur quelques semaines, donc ça nécessite beaucoup d'anticipation, d'organisation et jusqu’à Noël, c’est du 7j/7, avec des grosses amplitudes horaires", raconte-t-il, le sourire aux lèvres.
Il s’agit donc d’une période à ne surtout pas louper. "100 % de notre chiffre d'affaires, pour les sapins de Noël, c’est maintenant. Tout se passe là, en trois et quatre semaines. Donc, il faut être bien préparé en amont pour que le sapin soit prêt en temps et en heure", renchérit Émeric Émeillat.
Pourtant, à la fin de ce grand rush, "c’est une satisfaction personnelle de voir les clients heureux et revenir tous les ans, car ils sont contents de ce qu'ils ont eu dans leur salon", relate Olivier Debais. Des clients, qui gâteront ensuite leurs familles en plaçant en dessous de leur sapin, les précieux cadeaux.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/IMG_1799_jpgsapins_21764593989404.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/alouette/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/infos_a_la_une_web1757582905555-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_02T124442_5581764675915264-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/CRConFPaysanneGu_ret1764862525917-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_04T160301_9271764860597920-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/La_Touche_gagnante_WEB1764842814811-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/illuminations_planete_sauvage1764340734933-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/broken_back_Mathieu_Lacout1764339208270-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/OP_SEMAINE_1280X7201764250374524-format1by1.jpg)




/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/infos_a_la_une_web1757582905555-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_02T124442_5581764675915264-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/CRConFPaysanneGu_ret1764862525917-format16by9.jpg)