"C’était comme du fétichisme" : à Quimper, le procès d’un ancien élu accusé d'agressions sexuelles
/t:r(unknown)/filters:format(webp)/authors/IH0yLNTrd9.png)
Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Ancien conseiller municipal devenu producteur audiovisuel, le prévenu comparait à partir de ce lundi 1er décembre devant le Tribunal correctionnel de Quimper. Une cinquantaine de victimes sont attendues à la barre jusqu’à jeudi.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_01T161822_5201764602407756.jpg)
"J'ai commencé sur moi très tôt" à réaliser des piqûres, "j'avais une dizaine d'années", a raconté à la barre cet ancien conseiller municipal de Quimper, chemise et veste bleue, qui aura 44 ans mardi.
Lors de ce premier jour d’audience, l’homme s’est expliqué d’un ton posé "Mon obsession tourne autour de l’acte médical", a-t-il déclaré aux juges.
Une fausse identité
Pendant plusieurs années, l'homme s’est fait passer pour un infirmier affirmant avoir reçu une formation professionnelle. Sous cette fausse identité, il proposait à ses victimes de participer à une prétendue étude médicale impliquant des prises de sang. Les jeunes femmes qui acceptaient recevaient un formulaire médical envoyé par une secrétaire fictive.
Des rappels de vaccins, des tests liés au Covid ou encore des méthodes de relaxation pouvaient aussi être proposés.
Certaines victimes ont témoigné auprès des enquêteurs avoir subi des séances présentées comme thérapeutiques, incluant des "massages sexuels" alors qu’elles pensaient suivre un protocole médical.
"Je cherche moi aussi la réponse"
Interrogé par le procureur, le prévenu a reconnu "globalement" les agressions dont il est accusé. Face aux questions du parquet, il a décrit "un engrenage" et un "processus psychologique" qu’il dit encore explorer en thérapie.
"Je cherche moi aussi la réponse", a-t-il répondu, hésitant, lorsqu’on l’interroge sur la progression entre un acte médical supposé et un passage à l’acte subi par ses victimes.
Un homme déjà condamné
L’homme encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Il avait déjà été condamné à trois ans de prison dont un avec sursis pour des faits similaires, au terme d’un premier procès au Tribunal correctionnel de Saint‑Brieuc à l’automne 2021.
C’est d’ailleurs à la suite de la médiatisation de ce premier procès qu’une soixantaine de nouvelles plaintes avaient été déposées.
Avec AFP
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/alouette/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/infos_a_la_une_web1757582905555-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_02T124442_5581764675915264-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/CRConFPaysanneGu_ret1764862525917-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_04T160301_9271764860597920-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/La_Touche_gagnante_WEB1764842814811-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/illuminations_planete_sauvage1764340734933-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/broken_back_Mathieu_Lacout1764339208270-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/OP_SEMAINE_1280X7201764250374524-format1by1.jpg)




/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/infos_a_la_une_web1757582905555-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW_____2025_12_02T124442_5581764675915264-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/CRConFPaysanneGu_ret1764862525917-format16by9.jpg)