Retraités : des syndicats appellent à manifester le 24 mars

21 mars 2022 à 15h55 par Arnaud Laurenti

Des manifestations sont annoncées dans une trentaine de villes.

Retraités : des syndicats appellent à manifester le 24 mars
Crédit : Alouette | B. Bougeard | Archives

Revaloriser les pensions, renforcer et "humaniser" les services publics, notamment dans les zones rurales: une intersyndicale de personnes retraitées, dont la CGT, FO ou le SNES-FSU, a appelé lundi à une journée de mobilisation nationale jeudi.

Les retraités vont battre le pavé dans une trentaine de grandes villes dont Paris, Bordeaux, Niort, Limoges, Tours, Angers, Nantes, Saint-Nazaire, ou encore Carhaix.

L'inflation et l'heure du bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron ont motivé l'intersyndicale à descendre dans la rue, trois mois après la dernière journée d'action nationale des retraités.

"Nous ne voulons pas de prime, mais une véritable augmentation des pensions de retraite", a déclaré lors d'une conférence de presse Marc Bastide, secrétaire général de l'UCR-CGT.

Face à la hausse du coût de la vie, l'intersyndicale a réclamé la "réindexation des pensions sur l'évolution des salaires" et un "rattrapage" du gel des pensions.

 

Coût des complémentaires santé

L'intersyndicale a regretté des politiques "anti-retraités" menées, selon elle, par le gouvernement sortant. "Les retraités ne sont que des variables d'ajustement de la maîtrise du budget", a affirmé Marc Bastide.

Le coût de la santé est pointé du doigt par les syndicats de retraités. Parmi leurs doléances figure l'augmentation "énorme" du tarifs des complémentaires santé, qui entraîne la "paupérisation des retraités" selon Marylène Cahouet, du bureau national de la SNES-FSU.

Ainsi, le secrétaire général de l'UCR-CGT a réclamé la "prise en charge de l'autonomie par la Sécurité sociale, et la création d'un service social de l'autonomie."

Les syndicats et collectifs de retraités demandent également à l'Etat qu'il renforce la présence des services publics et un réinvestissement dans les zones rurales, pour éviter que les retraités ne se retrouvent "désemparés" par la numérisation des procédures.

 

(avec AFP)