Volley : "Poitiers, ça va être le grand bain dès la première journée de championnat pour le SNVBA"

Publié : 21 octobre 2025 à 13h31 par
Elouen Rouchy - Journaliste

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La saison de volley débute ce mardi 21 octobre avec le premier match de SpikeLigue. Saint-Nazaire, en pleine mutation, joue à domicile face à Poitiers, vice-champion de France au mois de mai dernier.

Le SNVBA lors d'un match du championnat de France en mai 2019
Le SNVBA lors d'un match du championnat de France en mai 2019
Crédit : Wikimedia

Cette nouvelle saison est pleine de changement pour le Saint-Nazaire Volley-Ball Atlantique (SNVBA). Côté finance, le club nazairien a dû s'adapter avec 200 000 euros de subventions en moins. Il a également renouvelé la quasi-totalité de son effectif, avec 11 départs pour 12 arrivés. Il ne reste que deux joueurs de la saison dernière. À savoir Nicolas Burel, capitaine pour la première fois cette année, et Romain Devèze. Pour le premier match de la saison, les nazairiens vont devoir s'accrocher face à Poitiers, vice-champion de France l'année dernière.

 

"Il n'y a pas de match facile en Ligue A"

Avant même le début du championnat, Saint-Nazaire a affronté à trois reprises Poitiers ces dernières semaines en match de préparation. Des matchs que le SNVBA n'a pas remporté. Mais pas de quoi effrayer le tout nouveau capitaine nazairien Nicolas Burel.

"Poitiers, c'est une très belle équipe, qui, pour le coup, a gardé ses meilleurs éléments de la saison dernière. Donc c'est une équipe qui se connaît déjà et qui défend très bien. De là à dire que ça m'inquiète non, mais ça va être le grand bain dès la première journée de championnat. J'ai expliqué à mes coéquipiers qu'il n'y a pas de match facile en Ligue A. Il faut s'accrocher à chaque journée de championnat, il n'y a pas un match gagné d'avance. Mais c'est sûr que Poitiers, finaliste de la saison dernière, c'est une grosse affiche à Coubertin pour la première journée de championnat."

Nicolas Burel, capitaine du SNVBA, au micro d'Alouette

"On peut créer la surprise"

Avec un effectif renouvelé à 90%, affronter un gros morceau comme Poitiers n'est pas la meilleure façon de se mettre en confiance pour une première journée de championnat. D'autant plus lorsque les trois matchs de préparation face à cette équipe se sont soldés par une défaite. Mais pour autant, Nicolas Burel se rassure.

"On a un groupe quasi-complet. Je suis plutôt confiant pour la suite. Je pense qu'on peut créer la surprise. Il faut le prendre de cette façon, car on les a rencontré trois fois et ils ont gagné à chaque fois. Là, il faut se mettre dans le rôle d'outsider pour ce premier match."

Nicolas Burel, au micro d'Alouette

Nicolas Burel, "un capitaine par l'exemple"

Outre les subventions en baisse et les nombreux changements au sein de l'équipe, la nouveauté cette année, c'est d'avoir Nicolas Burel comme capitaine du SNVBA. À 34 ans, il est désormais le plus ancien de l'équipe. Du haut de ses 2 mètres, c'est désormais à lui de  guider ses joueurs.

"C'est une responsabilité, mais c'est aussi une fierté. J'ai eu des capitaines très inspirant lors de mes premières années à Toulouse, qui m'ont accompagné avec beaucoup de bienveillance. J'ai envie d'être là-dedans. On a une équipe jeune, donc c'est parfait pour ça. Je vais essayer de les accompagner au mieux, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Je pense que c'est le rôle d'un capitaine, de montrer la voie. Je veux être un capitaine par l'exemple. Monter qu'il faut toujours être à fond, combatif, que ce soit aux entraînements ou pendant les maths. Ne jamais baisser les bras, ne jamais baisser la tête, c'est ça ma philosophie !"

Nicolas Burel, au micro d'Alouette

Saint-Nazaire / Poitiers, coup d'envoi à 20h à Coubertin.