Votre ordinateur pourrait ne plus fonctionner après le 14 octobre, voici pourquoi !

Concrètement, cela signifie que près de 400 millions d’ordinateurs dans le monde ne recevront plus de mises à jour de sécurité. Et pour beaucoup, ces ordinateurs pourraient devenir inutilisables ou dangereux à utiliser.

À partir de cette date, seules les versions compatibles avec Windows 11 continueront d'être mises à jour. Problème : de nombreux ordinateurs, parfois âgés de seulement cinq ans, ne répondent pas aux exigences techniques du nouveau système.

Les utilisateurs feront donc face à un choix limité : payer un abonnement pour prolonger le support de Windows 10, ou acheter un nouvel appareil.

Sans mises à jour, les PC concernés deviendront dangereux à utiliser, étant très sensibles aux vols de données et aux cyberattaques.

Derrière cette décision se cache aussi un enjeu environnemental important. Si les 400 millions d’ordinateurs non compatibles étaient remplacés, cela représenterait plus de 70 millions de tonnes de CO2, l’équivalent de 32 000 tours Eiffel en termes de matières premières extraites.

Une "taxe Windows" qui fait polémique

Le programme proposé par Microsoft, appelé Extended Security Updates, coûtera environ 52 € la première année, avec un tarif doublé les années suivantes. Une facture salée pour les particuliers, mais aussi pour les entreprises encore équipées de Windows 10.

Plusieurs associations, dont Halte à l’obsolescence programmée et UFC-Que Choisir, dénoncent une "taxe Windows" et demandent à Microsoft de maintenir des mises à jour gratuites au moins jusqu’en 2030.

Plus de 20 associations ont déjà lancé une pétition pour demander à la firme américaine de revoir sa politique.

En attendant, le compte à rebours est lancé : il reste moins d’un mois avant la fin du support !