95.000 Vendéens pourraient aller travailler à vélo, selon l’Insee

5 octobre 2022 à 11h15 par Nicolas Mézil

Une étude de l’Insee publiée le 20 septembre dernier indique que 95.000 Vendéens résidant à moins de 10 kilomètres de leur lieu de travail pourraient utiliser un vélo, et non leur voiture, pour s’y rendre.

Vélo
Parmi les 1 600 vélos disponibles, 1 100 seront électriques.
Crédit : Pixabay

L’étude de l’Insee porte sur les déplacements domicile-travail en Vendée.

Elle pose un premier constat. La Vendée est le département de la région Pays-de-la-Loire où la voiture est le plus utilisé pour aller travailler : « Alors qu’elle possède des pôles d’emplois répartis sur tout le territoire, la Vendée est le département avec la plus faible part régionale de trajets domicile-travail courts, soit ceux de moins de 10 km (51 %). »

Conséquence, toujours selon l’étude, « en 2018, le secteur routier (véhicules particuliers, véhicules utilitaires légers, poids lourds, bus, cars et deux roues motorisés) génère 28 % des 5 202 kilotonnes équivalent CO2 d’émissions de gaz à effet de serre de la Vendée. »

Les modes de transports « doux » boudés

A l’inverse, l’Insee relève que le vélo est très peu utilisé. « 11 % des salariés dont le lieu de travail est situé en Vendée et à moins de 10 km de leur domicile choisissent un mode de déplacement doux : 7 % à pied et 4 % à vélo. »

Sur les 209 000 salariés des zones de concentration d’emplois vendéennes, si l’on considère ceux qui parcourent moins de 10 km pour aller au travail et n’utilisent pas déjà un mode de transport doux (marche à pied, vélo, trottinette, rollers, skateboard, gyropode…), la Vendée dispose d’un potentiel de 95.000 cyclistes, ajoute l’institut.

Parmi eux, 18.000 se trouvent dans la zone de concentration d’emplois de La Roche-sur-Yon qui, outre la préfecture vendéenne, comprend les communes de Mouilleron-le-Captif, Le Poiré-sur-Vie, Bellevigny et Dompierre-sur-Yon.