"Ça va être super", Marion Rousse, directrice du Tour de France Féminin, est prête pour le grand départ de Bretagne

Publié : 24 juillet 2025 à 15h43 par
Adrien Michaud - Journaliste

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Ce week-end, du 26-27 juillet 2025, le départ de la quatrième édition du Tour de France Féminin se déroulera à 100% en Bretagne. L’occasion d’en discuter avec la directrice de la Grande Boucle féminine, l’ancienne cycliste et consultante de télévision, Marion Rousse.

Marion Rousse à Brest pour la présentation du Tour de France Femmes
Marion Rousse à Brest pour la présentation du Tour de France Femmes
Crédit : Alouette | MLG

 

Qui succédera à la Polonaise Katarzyna Niewiadoma ? Réponse le 03 août prochain à la fin de la 9e étape du Tour de France Femme.

Avant cela, ce week-end du 26-27 juillet 2025, débute la 4e édition de la Grande Boucle féminine. Un quatrième opus placé sous le signe du Gwenn ha Du, puisque les trois premières étapes partiront de Bretagne. Dans le détail, la 1ère étape sera 100 % morbihannaise entre Vannes et Plumelec. La deuxième étape, de son côté, prendra part entièrement dans le Finistère, avec 110 kilomètres de course entre Brest et Quimper. Enfin, la troisième étape partira de La Gacilly en Ille-et-Vilaine, jusqu’à Thourie, avant de se terminer à Angers. L’occasion de discuter de ces trois jours de course en Bretagne et de son parcours piégeux avec la directrice du Tour de France Féminin, Marion Rousse.

Alouette : pourquoi avoir choisi la Bretagne pour le Grand Départ de ce Tour de France Femmes 2025 ? 

Marion Rousse : Faire ce Grand Départ depuis la Bretagne, parce que c’est une terre de champions et de championnes. On s’adresse à un peuple de connaisseurs, de pratiquants. Donc, évidemment, on attend un succès populaire assez incroyable le matin au départ de Vannes. Et, puis, le fait que les paysages soient magnifiques. On sait très bien que ça fait partie de la magie du Tour de France, hommes ou femmes. La Bretagne a toujours été dans un coin de notre tête. Sur ces deux premières étapes, on aura des parcours qui seront très "punchy", pour le spectacle ça va être super. Donc on est très heureux que les collectivités, que la Région Bretagne et que les Départements nous aient demandé de venir pour ce Grand Départ. C’est un honneur, vraiment. 

Alouette : que dire de cette deuxième étape 100% finistérienne au départ de Brest et à l’arrivée de Quimper ? 

Marion Rousse : C’est difficile de faire un parcours tout plat quand on vient dans le Finistère, avec des ascensions qui sont souvent assez courtes, mais très raides. C’est ce qu’on a voulu faire. Les premiers kilomètres seront plutôt plats, au départ, de Brest et, puis, cette arrivée au sommet d’un long faux plat montant à Quimper, qui est la même arrivée lorsque Peter Sagan s’était imposé. Il n’y aura pas grand-chose de plat sur cette étape. Donc un final qui sera propice aussi aux attaques. Toutes les conditions sont réunies pour qu’on assiste à une très belle course. 

Alouette : l'une des attractions de cette édition, c'est le retour aussi de Pauline Ferrand-Prévot. Est-ce qu’il s’agit d’une ambassadrice pour cette édition ?

Marion Rousse : C’est même plus qu'une ambassadrice. Depuis qu'elle nous a fait l'annonce de son grand retour sur route pour venir conquérir le maillot jaune sur le Tour de France, évidemment qu’on est très heureux. Déjà, on en est fier parce que ça montre que la course donne envie à d’immenses championnes comme elle. Pauline Ferrand-Prévot, elle dépasse presque le cadre du sport. C'est vraiment devenu une icône, depuis son titre de championne olympique et sa victoire sur Paris-Roubaix, la reine des classiques. Elle ne se cache pas, elle me l’a dit : "si je reviens sur la route, c'est vraiment pour que dans les trois ans, je remporte le maillot jaune.". On la sent vraiment concentrée sur cet objectif.

Alouette : ce sera une belle fête autour du sport et du vélo ? 

Marion Rousse : Évidemment, c’est la magie du Tour de France. Ça touche un public de connaisseurs, mais pas seulement. Même des gens qui ne vont pas forcément regarder du vélo tout au long de l’année vont s’intéresser au vélo au mois de juillet. Parce que ce sont les vacances, parce qu’il y a la caravane, parce que c’est un événement qui est gratuit. Donc les gens viennent en famille, c’est convivial. Les champions et les championnes sont accessibles. C’est vraiment une grande fête et on a reproduit les mêmes codes qui font la popularité sur celle des hommes pour que ce soit une réussite chez les femmes. Dès la première édition, les championnes ont répondu à la pédale en montrant que c’étaient des très belles courses à regarder. Et la plus belle course au monde, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, ça reste le Tour de France. 

 

-propos recueillis par Mikaël Le Gac-