Nantes : François de Rugy a reçu le contenu d’un paquet de farine au visage

12 juin 2021 à 7h17 par Gabriel Macé

Tête de liste aux régionales en Pays-de-la-Loire, François de Rugy, a été enfariné vendredi à Nantes, alors qu'il se trouvait à une terrasse avec des militants tandis que l'enfarineuse présumée a été interpellée par la police.

Crédit : Capture d'écran | Twitter

L'agression s’est déroulée dans le quartier du Bouffay, vers 20h. L'ex-ministre de l'Environnement l’a annoncé sur son compte Twitter : "Merci aux policiers qui ont interpellé ‘l'enfarineuse’ qui s'en est prise à moi, alors que j'étais dans le centre-ville de Nantes, en terrasse, avec des militants après une action de campagne. Je dépose plainte. Le débat, toujours. Les agressions physiques, jamais."


Le préfet de Loire-Atlantique, Didier Martin, a exprimé son soutien à François de Rugy, confirmant que ce dernier a été "victime d'un acte de malveillance".




Le prefet Didier Martin exprime son soutien à François #DeRugy victime d'un acte de malveillance.Dans une #democratie rien ne justifie qu'on s'en prenne aux élusMerci à @PoliceNat44 pour son action rapide


— Préfet des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique (@Prefet44) June 11, 2021




L'agression de l'ex-ministre de la Transition écologique, a immédiatement été condamnée par la classe politique. La maire de Nantes, notamment, a réagi sur Twitter, condamnant "l'enfarinement dont a été victime @FdeRugy. Les agressions physiques sont inacceptables et n'ont rien à voir avec le débat politique et la vie démocratique."


"Cette nouvelle agression contre un élu est une honte. Solidarité avec François de Rugy", a également réagi la présidente de la région Pays-de-la-Loire, Christelle Morançais sur le réseau social.


Selon le compte d'ultra-gauche "Nantes Révoltée", "Après le homard et le champagne (...) une citoyenne à rappelé à @FdeRugy qu'il n'est pas bienvenu à #Nantes", peut-on lire dans un tweet accompagné d'un clip vidéo présenté comme l'agression de l'ex-ministre à Nantes.


Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy avait démissionné le 17 juillet 2019 après une série de révélations de Mediapart : dîners fastueux organisés alors qu'il présidait l'Assemblée (photos de homards et grands crus à l'appui), utilisation contestée de ses frais de mandat de député, coûteux travaux dans son logement de fonction, logement à vocation sociale loué à Nantes.



(Avec AFP)