Tours : un porteur de journaux agressé

12 novembre 2019 à 6h38 par Bastien Bougeard

Dans la nuit du 9 au 10 novembre, un homme, porteur de journaux pour La Nouvelle République, aurait été agressé par deux individus dans le centre-ville de Tours. L’agression a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Une vidéo de l'agression a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Crédit : Pixabay

Un porteur du journal La Nouvelle république a été agressé à Tours dans la nuit du 9 au 10 novembre alors qu’il livrait des quotidiens. Il a été pris à partie par deux hommes qui ont filmé cette agression.


Une agression filmée et publié sur les réseaux sociaux


Une vidéo de 45 secondes, enregistrée par un des agresseurs a été publiée sur le réseau social Twitter. Elle cumule au matin du 12 novembre plus de trois millions de vues. On y voit un homme se faire insulter et frapper, mais aussi casser sa paire de lunettes. Un des deux protagonistes dégrade également les journaux transportés par la victime. Cette dernière s’est vu prescrire un jour d’ITT (interruption temporaire de travail) et envisagerait de porter plainte.


La police demande à ce que cette vidéo ne soit plus relayée


Face à cette vidéo, les utilisateurs des réseaux sociaux se sont indignés. Certains ont même publié une photo des deux agresseurs présumés. La police a été alertée et une enquête a été ouverte. Elle demande d’ailleurs à ce que cette vidéo ne soit plus relayée.



[VOS SIGNALEMENTS] Vous êtes nombreux à nous signaler la vidéo de deux hommes agressant un motocycliste. Cette dernière a été transmise aux enquêteurs de la #police judiciaire #Pharos pour enquête. Merci à tous de ne plus relayer cette vidéo. pic.twitter.com/SoZiitHrV3


— Police nationale (@PoliceNationale) November 11, 2019




Le quotidien La Nouvelle République précise dans son édition du 12 novembre que relayer ce type de vidéos est un acte de complicité des atteintes volontaires à l’intégrité des personnes. Le code pénal prévoit des peines de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.