Une année exceptionnelle pour la récolte de miel !
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La météo a été favorable à la récolte de miel en 2025, notamment dans l'Ouest et le Centre du pays. Résultat : la production de miel affiche des scores inédits depuis vingt ans, selon le bilan annuel de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) publié ce mercredi 15 octobre.
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Deux fois plus de miel que l'an passé. L'année 2025 a été prolifique pour les apiculteurs français : entre 23 000 et 25 000 tonnes de miel ont été produites dans le pays, soit presque le double de la récolte de 2024 et plus que celle de 2023 (environ 20 000 tonnes).
Il faut remonter à 2004 pour trouver un volume de production aussi élevé.
Une excellente récolte de miel dans le Grand Ouest
Cette forte progression est liée à une météo favorable dès l'hiver, révèle l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) dans son bilan annuel
"L’hiver 2024/2025 a été particulièrement doux et humide. Les colonies d’abeilles ont repris leur activité, parfois dès la fin janvier, de manière très précoce. Malgré des mortalités toujours trop élevées, la saison s’annonçait sous les meilleurs auspices avec une végétation qui n’avait pas souffert de la sècheresse."
Une météo favorable aussi au printemps, qui a permis de belles récoltes l'ouest, le nord, l'est et le centre de la France. Par exemple, les récoltes de miel de montagne, toutes fleurs ou de tilleul ont été "très généreuses" en Bretagne, Limousin, Auvergne, dans l'est et le nord. Les récoltes de printemps comme le colza, qui représente généralement un volume conséquent, ont également été bonnes dans l'Ouest, le Sud-Ouest et le Centre.
De mauvaises récoltes dans le sud-est de la France
Le constat n'est pas le même dans le sud-est qui "continue de subir de plein fouet les effets du changement climatique" : "quelques jours de canicule ont réduit à néant tout espoir de récolte digne de ce nom", souligne l'Unaf.
En Provence par exemple, la collecte de miel de lavande a été "catastrophique", quatre fois inférieure à une année moyenne, indique l'Unaf qui réclame des aides "pour empêcher la faillite d'exploitations".
Avec AFP
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