Charente-Maritime : l’état de "catastrophe naturelle" refusé à sept communes du département

Les demandes concernaient différents types de phénomènes survenus entre juin 2023 et septembre 2025. Selon la préfecture, les communes de La Devise, Saintes, Fontcouverte, Lagord, Meschers-sur-Gironde, Saint-Jean-d’Angély et Saint-Sorlin-de-Conac ont toutes vu leur requête rejetée.

Séismes et coulées de boue

La Devise avait sollicité une reconnaissance au titre de "séismes" pour la période du 16 au 17 juin 2023. Saintes, de son côté, réclamait le classement pour des "inondations et coulées de boue" survenues du 29 août au 4 septembre 2025.

Enfin, les cinq autres communes demandaient la reconnaissance pour des "mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols", entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024.

Des possibilités de recours ouvertes

Ces décisions, désormais officielles, imposent aux communes concernées d’en informer leurs habitants. Toutefois, la préfecture rappelle que les sinistrés et les municipalités disposent d’un droit de recours.

Ils peuvent ainsi déposer un recours gracieux auprès de l’administration ou engager une procédure contentieuse s’ils souhaitent contester la décision ministérielle.

Un département régulièrement touché

La Charente-Maritime est fréquemment confrontée à des événements naturels d’ampleur. En juin 2023, un séisme d’une magnitude de 5,3 avait frappé la région, provoquant d’importants dégâts matériels.

Plus récemment, en septembre 2025, un autre tremblement de terre, d’une magnitude de 3,6, avait été ressenti dans plusieurs communes, notamment à Royan et à Saintes.