Corrèze : quatre hommes en garde à vue après un braquage au musée Jacques Chirac

Publié : 13 octobre 2025 à 14h49 par
Tom Briot - Journaliste

Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.

Un braquage à main armée a eu lieu ce dimanche 12 octobre au musée du Président Jacques Chirac, à Sarran, en Corrèze. L’établissement, aussi connu sous le nom de "musée des présidents", a été pris pour cible alors qu’il était ouvert au public. Quatre hommes ont été interpellés.

Musée Jacques Chirac
Musée du président Jacques Chirac - Sarran
Crédit : capture d'écran | GoogleEarth

Les faits se sont déroulés aux alentours de 10h, pendant les heures de visite. Quatre individus, dont l’un au moins portait un fusil à pompe, se sont introduits dans le musée. Selon Le Parisien, les braqueurs auraient menacé le personnel d’accueil avant de dérober la caisse ainsi que des effets personnels appartenant à certains employés, comme des bijoux et des montres.

 

Quatre hommes en garde à vue

Après leur fuite, le véhicule des assaillants a été retrouvé incendié non loin de là, rendant encore plus complexe leur identification. Une intervention rapide des gendarmes a eu lieu au musée, suivi de l’ouverture d'une enquête par le procureur de Tulle, François Tessier. 

Les investigations ont rapidement abouti à l'arrestation de quatre individus potentiellement liés à ce vol à main armée, encore en garde à vue ce lundi à la mi-journée.

 

Aucune pièce du musée volée

Malgré les armes, aucun visiteur ni membre du personnel n’a été blessé. Une dizaine de personnes se trouvaient sur place au moment du braquage, accompagnées de deux salariés. Les braqueurs auraient tenté, sans succès, de forcer certaines vitrines afin de s’emparer d’objets de collection, avant de se contenter du contenu de la caisse.

 

Un lieu déjà visé par le passé

Inauguré en décembre 2000 par Jacques Chirac lui-même, le musée de Sarran avait déjà connu un vol spectaculaire. En 2011, un faucon en or jaune serti de diamants, d’émeraudes, de rubis et de saphirs avait été dérobé en pleine nuit. Ce bijou précieux, offert par l’Arabie saoudite à l’ancien président français, était estimé à plus de 150 000 euros.

À ce stade, aucune date de réouverture n'a été communiquée.