Covid-19 : les mesures qui changent à partir du 1er février

31 janvier 2023 à 8h25 par Joséphine Point

Dans un "contexte épidémique favorable", la Direction générale de la Santé (DGS) a annoncé "plusieurs évolutions" prenant effet au 1er février.

Covid-19 : les mesures qui changent à partir du 1er février
Crédit : illustration Envato - DR

La période d’isolement automatique pour les personnes positives au Covid-19 et les arrêts de travail sans jour de carence, c’est terminé.

Créés au début de la crise sanitaire en 2020 "afin de limiter la propagation de l'épidémie", les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles selon un décret publié samedi 28 janvier au Journal officiel. Ce texte "met un terme" à "la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance".

En outre, "l'isolement systématique" des cas positifs et "la réalisation d'un test" au bout de deux jours pour leurs contacts ne seront par ailleurs plus requis. Peu appliquées en pratique, ces précautions restent néanmoins "fortement recommandées".

Enfin le suivi des "cas contacts", via le service "contact Covid" géré par l'Assurance maladie, va lui cesser définitivement même si ses effectifs avaient été déjà fortement réduits, de 6 500 équivalents temps plein en 2021 à 350 en septembre selon la Cour des comptes.

 

Le nombre de contaminations en baisse

La fin de ces mesures était prévue pour la fin de l’année 2023 mais le gouvernement français a décidé d'avancer l'échéance, alors que la situation sanitaire est en nette amélioration depuis le début de l'année avec moins de 16 000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25 000 fin décembre.

Le nombre de contaminations a également chuté en un mois, de plus de 20 000 à moins de 5 000 par jour en moyenne, selon le site Covid Tracker.

Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a quant à elle confirmé ce lundi 30 janvier que la pandémie de Covid-19 reste une urgence de santé publique de portée internationale. "Alors que nous entrons dans la quatrième année de la pandémie, il ne fait aucun doute que nous sommes dans une bien meilleure situation maintenant qu'il y a un an, lorsque la vague Omicron était à son apogée", a déclaré le patron de l'OMS à l'ouverture de son Comité exécutif réuni à Genève pour une semaine. Mais, a-t-il immédiatement tempéré : "Depuis début décembre, les décès signalés chaque semaine ont augmenté. Au cours des huit dernières semaines, plus de 170 000 personnes ont perdu la vie à cause du Covid-19".

(avec AFP)