Finistère : grand retour de la montée du phare d’Eckmühl

Pour sa 17^e édition, l’événement revient en force. L’objectif, lui, reste le même : gravir les 307 marches du phare le plus vite possible, sans s’aider de la rambarde, comme l’exige désormais le règlement.

L’événement s’organise comme une course contre la montre. La montée se fait par séries de 13 coureurs qui montent de minute en minute.

Le temps de référence à battre reste celui de Léo Bigorgne, vainqueur en 2021 et 2023, qui avait signé 1’01’’02. Le Quimpérois sera bien présent pour défendre son titre, et tenter de passer sous la barre mythique de la minute. Autour de lui, la concurrence sera relevée : Aurélien Le Com, lauréat 2022, les habitués du podium Mathieu Unvoas et Ethan Le Borgne, mais aussi Stuart Russel, un Américain venu spécialement pour l’occasion.  

Chez les participantes, le record de Daphné Dornic - 1’10’’70 - sera la cible de la sprinteuse Philippine Peresse, 23 fois championne de Bretagne. L’ancienne recordwoman Agathe Guillemot fera l’impasse cette année pour se préparer aux championnats du Monde d’athlétisme de Tokyo.

Une pratique qui change des traditionnels marathons

La montée du phare d’Eckmühl s’inscrit dans une longue tradition. La première course de ce genre remonte à 1905 à la Tour Eiffel, où un laitier nommé "Forestier" avait gravi les 729 marches jusqu’au deuxième étage en 3’12’’. Plus récemment, la Tour Bretagne à Nantes accueillait "The Tower Run" avant sa fermeture en 2020.

Pour l’anecdote, c’est l’Allemagne qui détient le record de la plus longue course d’escaliers. À Radebeul, un ultra-marathon d’escaliers pousse l’effort à l’extrême : 39 700 marches et 8 848 m de dénivelé en 24 heures !