Une professeure condamnée après s’être elle-même menacée de mort
/t:r(unknown)/filters:format(webp)/authors/IH0yLNTrd9.png)
Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Une professeure du lycée Jean-Monnet de Libourne a été condamnée à un an de prison avec sursis probatoire et à 5 000 euros d’amende, après avoir reconnu avoir rédigé des menaces de mort dont elle s’était elle-même déclarée victime.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/photo_justice_OK1747730790481-format16by9.png)
Le tribunal correctionnel de Libourne, qui a rendu sa décision ce mardi 14 octobre, a également prononcé contre elle une interdiction d’exercer pendant cinq ans, une obligation de soins, et le remboursement de son traitement perçu durant ses arrêts maladie.
Une histoire qui débute en 2023
Tout commence en décembre 2023. Des messages haineux et racistes sont découverts dans les couloirs du lycée : des menaces de mort explicites visant une enseignante. Les mots sont très violents, évoquant des mises à mort et des insultes à caractère xénophobe.
Au fil des mois, plusieurs lettres du même type sont retrouvées, glissées sous la porte de la salle de classe de la professeure. En septembre puis en novembre 2024, d’autres écrits menaçant la professeure réapparaissent, chaque fois au moment de son retour au lycée.
L’inquiétude monte, la communauté éducative se mobilise, et même une caméra de surveillance est installée pour tenter de démasquer l’auteur.
Un SMS envoyé à une élève
Mais tout bascule en avril 2025, lorsqu’un SMS de menaces de viol et de mort (visant la professeure) est envoyé à une élève de terminale, lui demandant de diffuser le message sur les réseaux sociaux. Cette fois, les enquêteurs de la gendarmerie de Libourne identifient rapidement le numéro : la carte SIM a été achetée dans un bureau de tabac et réglée avec la carte bancaire de la professeure.
De plus, les caméras de surveillance confirment son passage dans la boutique.
Des preuves accablantes
Les investigations mettent à jour un scénario minutieusement préparé. La carte SIM a été activée à proximité du lycée, et la chronologie des messages coïncide avec la présence de l’enseignante dans l’établissement. Une expertise graphologique vient enfoncer le clou : selon les spécialistes, les lettres manuscrites proviennent bien de sa main.
L’accusée, fragilisée et en larmes à l’audience, a admis avoir envoyé le SMS mais continue de nier être l’auteure des lettres. Elle a affirmé avoir agi sans réfléchir, poussée par l’angoisse de voir l’enquête initiale s’enliser. La professeure a dix jours pour faire appel.
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/alouette/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Design_sans_titre__98_1764926811875-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/HomardLobsterBernardaud1764944130729-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/SANTA_WEB__1_1764925996648-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/gautier1721284145247-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Ope_semaine_WEB1764844799814-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Defi_du_jour_WEB1764843162406-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/La_Touche_gagnante_WEB1764842814811-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Alphatop_WEB1764842383717-format1by1.jpg)




/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Design_sans_titre__98_1764926811875-format16by9.png)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/HomardLobsterBernardaud1764944130729-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/SANTA_WEB__1_1764925996648-format16by9.jpg)