La pluie et l’humidité font le bonheur des vendeurs de sèche-linges et de radiateurs
Publié : 12 février 2025 à 18h07 par Fabienne Lacroix avec AFP
Leurs ventes ont bondi en 2024, sous l’effet d’une météo très mitigée.
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Si les ventes de ventilateurs et de climatiseurs cartonnent en été, celles de sèche-linges et de radiateurs mobiles ont progressé en 2024 sont l’effet d’une météo particulièrement humide.
C’est ce que révèle une étude NielsenIQ-GfK publiée mercredi par le groupement interprofessionnel des fabricants d'appareils et d'équipements ménagers (Gifam), représentant une centaine de marques.
Avec 15% de précipitations au-dessus des normales, 2024 figure "parmi les 10 années les plus pluvieuses" depuis 1959 et a connu un fort déficit d'ensoleillement, selon Météo-France.
Cette humidité "a eu un impact sur les ventes de petit électroménager", notamment de déshumidificateurs, lesquels ont connu "un bel engouement", avec des ventes en hausse de 63%. Les radiateurs mobiles ont également vu leurs ventes bondir (+13,5%).
Dans le gros électroménager, le déficit d'ensoleillement a fait du tort à la bonne vieille corde à linge et dopé les ventes de sèche-linges, qui ont progressé de 13,2%.
A l'inverse, les ventes de réfrigérateurs (-7%), "corrélées aux fortes températures, ont été pénalisées par la météo maussade de l'été 2024", souligne le Gifam.
Globalement, le chiffre d'affaires de l'électroménager a atteint 9,6 milliards d'euros en France, en hausse de 1% par rapport à 2023, pour 68 millions de produits vendus.
Le secteur a donc été porté par le petit électroménager, qui a connu une hausse de 8% en valeur, pour atteindre 4,03 milliards d'euros, selon l'étude.
Comme les années précédentes, les hausses les plus spectaculaires concernent les friteuses sans huiles ou "Air Fryer", dont les ventes "ont doublé en 2024", avec plus de 2,6 millions d'appareils vendus (+140% en valeur). Plus d'un foyer sur quatre en est désormais équipé, selon l'étude.
Le gros électroménager, en revanche, a connu un nouveau recul (-3,9%), qui s'explique principalement par la crise persistante de l'immobilier, l'achat de ces produits, notamment des appareils de cuisine, étant "souvent corrélé à l'acquisition d'un bien immobilier ou à un déménagement", a souligné le Gifam.
Selon les projections de NielsenIQ-GFK, cette baisse devrait ralentir en 2025, compte tenu de la reprise attendue des transactions immobilières.