La Rochelle : 400 personnes dans la rue pour dire stop aux pesticides

Publié : 20 septembre 2025 à 16h25 par
Laura Vergne - Journaliste reporter

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Après les révélations d’une étude nationale, l’appel citoyen prend de l’ampleur.

Une foule floue proteste dans les rues
Une foule floue proteste dans les rues
Crédit : Photo d'illustration - Envato

Environ 400 personnes ont défilé ce samedi 20 septembre à La Rochelle pour réclamer la sortie des pesticides de synthèse et la création d’une convention citoyenne sur la transition agricole, révèlent nos confrères de l’AFP.

"Arrêtez vos salades", "cultivons notre avenir" ou encore "Aunis maltraité". Les messages étaient clairs dans le cortège de l’Appel de La Rochelle ce samedi 20 septembre, qui réunissait citoyens, proches de victimes, militants associatifs, médecins et élus. Cette marche intervient quelques jours après la publication de l’étude nationale PestiRiv, qui révèle la surexposition aux pesticides des riverains de zones viticoles dans six régions françaises.

 

Une convention citoyenne réclamée

L’association Avenir santé environnement (ASE), organisatrice de l’événement, milite depuis 2018 après une série de cancers pédiatriques dans la plaine de l’Aunis. "Nous proposons la création d'une convention nationale citoyenne pour la transition agricole. Ça nous semble être un outil satisfaisant car il fait appel à l'intelligence collective", a déclaré son porte-parole Franck Rinchet-Girollet.

 

Des élus mobilisés

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, était présente : "la pétition contre la loi Duplomb est le plus grand mouvement social de ces derniers mois. C’est une longue bataille qui ne fait que commencer." La députée européenne Marie Toussaint a ajouté : "Il faut sortir de ce modèle qui intoxique." Même message du député de Charente-Maritime Benoît Biteau :
"Nous ne sommes pas dans une posture d’agri-bashing, nous sommes force de propositions."

 

Des tables rondes pour prolonger le débat

Après la marche, des tables rondes ont rassemblé élus, associations, scientifiques et citoyens pour imaginer des solutions. Fleur Breteau, fondatrice de Cancer Colère, a résumé l’esprit de la journée : "Il faut créer un rapport de forces."

 

Avec l'AFP