Les marques "Princesse tam tam" et "Comptoir des Cotonniers" elles aussi placées en redressement judiciaire

Publié : 3 juillet 2025 à 8h24 par
Joséphine Point - Journaliste - Coordinatrice des contenus web

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La crise continue pour le prêt-à-porter français.

Boutique vêtements
Crédit : Illustration Pixabay

Après avoir annoncé la fermeture de plusieurs boutiques en juin 2023 pour "s'adapter aux évolutions du marché de l'habillement", une nouvelle étape est franchie pour les marques de lingerie "Princesse tam tam" et de vêtements "Comptoir des Cotonniers" : leur placement en redressement judiciaire a été validé ce mardi 1er juillet.

Leur propriétaire, Fast Retailing France, en avait fait la demande le 23 juin dernier au tribunal des activités économiques de Paris.

Depuis la fermeture de 55 magasins de Comptoir des cotonniers et Princesse Tam-Tam sur 136 en France, ainsi que la suppression de 304 postes pour ces deux marques en 2023, le groupe n'a pas communiqué.

 

Un marché qui s'écroule

En difficulté depuis plusieurs années, ces deux marques ont eu du mal à résister à "un contexte de marché qui ne s'est pas amélioré", a résumé une source proche du dossier à l'AFP.

Les commerces de prêt-à-porter emblématiques des centres-villes et zones commerciales avaient déjà subi la pandémie de Covid et la mise à l'arrêt l'activité économique, puis l'inflation, la hausse des coûts de l'énergie, des matières premières, des loyers et des salaires. Les marques Camaïeu, Kookaï, Burton of London, Gap France, André, San Marina, Kaporal, Jennyfer, Du pareil au même, Sergent Major, Esprit, C&A, Naf Naf ou encore IKKS en ont déjà fait les frais.

D'autres enseignes de mode traditionnelles qui avaient été placées en redressement judiciaire avaient réussi à trouver un acheteur, avant d'être parfois placées de nouveau en redressement judiciaire, voire immédiatement liquidées.

Il reste aujourd'hui une centaine de boutiques "Princesse tam tam" et "Comptoir des cotonniers" en France et environ 500 salariés chez Fast Retailing France, incluant le siège. Reste à savoir quel sera le sort de ces deux enseignes dans les prochains mois.

 

 

- Avec AFP -