Les pharmaciens lèvent leur mouvement de grève, un accord trouvé avec le gouvernement

Publié : 25 septembre 2025 à 8h19 par
Joséphine Point - Journaliste - Coordinatrice des contenus web

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Ils s'étaient massivement mobilisés, notamment en baissant les rideaux de leurs officines à deux reprises, les 16 août et 18 septembre.

Pharmacie
Crédit : Illustration Envato - DR

Les pharmaciens ont décidé de lever leur mouvement de protestation, après la signature d'un accord avec le gouvernement.

Depuis le 1er septembre, un décret limitait les remises commerciales sur les médicaments génériques à 30% du prix de ces produits au lieu de 40% auparavant. Ce plafond devait progressivement être abaissé à 20% d’ici 2027. Le texte avait déclenché une levée de boucliers chez les pharmaciens pour qui les remises, qui ont pour but d'encourager la dispensation de médicaments génériques, moins chers que les originaux, génèrent une source significative de revenus.

"Le gouvernement suspend partiellement, pour une durée minimale de trois mois, l'application de l'arrêté", ont indiqué dans un communiqué les services du Premier ministre à l'issue d'une rencontre avec la présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et les syndicats représentatifs de la profession (FSPF et USPO).

"C'est une victoire d’étape pour les pharmaciens dont la forte mobilisation a, dans l'immédiat, porté ses fruits", s'est de son côté réjouie la FSPF.

 

Une nouvelle responsabilité pour les pharmaciens

Lors des négociations avec le gouvernement, les pharmaciens se sont engagés à prendre en charge des patients pour les "maux du quotidien", comme des petites plaies ou brûlures, dans les communes sans médecins.

Selon le communiqué des services du Premeir ministre, les pharmaciens concernés pourront proposer de "réaliser des tests d’orientation diagnostique" pour les angines ou les cystites, avec prescription d’un traitement si nécessaire. Ils pourront également "renouveler les ordonnances de contraceptifs oraux jusqu’à six mois après leur expiration" et "prolonger, jusqu’à trois mois, le renouvellement de traitements chroniques stables (comme l’hypertension ou le diabète), afin d’éviter toute rupture de soins".

 

Avec AFP