Marais Poitevin : plus d’1 million de visiteurs chaque année

Publié : 20 août 2025 à 17h17 par
Laura Vergne - Journaliste reporter

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Le Marais poitevin attire chaque année plus d’1,4 million de visiteurs. En Vendée, Malo, 17 ans, fait partie des plus jeunes bateliers de France.

Malo, 17 ans, jeune batelier
Malo, 17 ans, jeune batelier vendéen - Marais Poitevin
Crédit : Alouette DR - Laura Vergne

Entre la Vendée, la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres, le Marais poitevin est le deuxième plus grand marais d’Europe avec ses 8 200 km de voies d’eau. À Maillezais, en Vendée, l’embarcadère de l’abbaye accueille 700 visiteurs par jour grâce à une quarantaine de jeunes bateliers.

Malo, 17 ans, connaît le marais comme sa poche. "Mon bruit préféré, c’est celui du peuplier, ce froissement de feuilles qui ressemble au ruissellement de l’eau," dit-il, tout en ramant sur sa barque.  Tous les matins d’été, il embarque des dizaines de visiteurs pour une balade paisible au fil des canaux. Loin du tumulte de la côte, il fait découvrir un paysage aussi apaisant que fragile.

 

Un site très fréquenté

Avec plus d’1,4 million de visiteurs par an, le Marais poitevin est un haut lieu du tourisme vert. À Maillezais, l’embarcadère de l’abbaye fait partie des portes d’entrée emblématiques. "Nous accueillons environ 700 personnes par jour", précise Damien Leclerc, directeur de l’embarcadère. Il travaille ici depuis 25 ans. "Cette année, la saison est bonne, bien meilleure que l’an passé."

Damien Leclerc, directeur de l'embarcadère de l'abbaye

 

"La moitié de la biodiversité française"

"Ici, on compte 337 espèces d’oiseaux, soit la moitié de la biodiversité française", rappelle Malo. Martin-pêcheur, cigognes, hérons… Le Marais poitevin est un paradis pour les ornithologues. Sous l’eau, 34 espèces de poissons nagent discrètement. "On en voit moins car ils sont sous nos pieds, mais le marais est très poissonneux", poursuit le jeune homme. Les animaux que l’on croise le plus lors d’un trajet ? Les ragondins. "Ils peuvent être nuisibles pour le marais car ils viennent d’Amérique et n’ont pas de prédateur ici", explique Malo.

 

 

le défi du changement climatique : la calarose

Pour anticiper, l’association replante déjà d’autres essences : érables, saules, chênes. 

L’embarcadère ouvre en avril et ferme fin octobre, avec quarante bateliers saisonniers qui se relaient pour accompagner le public.