Nantes : il tue sa fille, puis se donne la mort en prison

Le père de la jeune adolescente tuée à Mûrs-Erigné dans le Maine-et-Loire s’est donné la mort à la prison de Nantes ce week-end. Il était en détention provisoire depuis mai, après avoir reconnu l’infanticide.

Le 9 mai dernier, l’absence d’une collégienne de 13 ans à son établissement scolaire avait alerté l’équipe pédagogique. Prévenue, la mère découvre alors un message inquiétant publié par le père sur les réseaux sociaux. Elle appelle immédiatement les secours.

À leur arrivée, ils découvrent le corps sans vie de l’adolescente. La mort remonterait au 7 mai au soir, selon le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard.

Le père, retrouvé vivant mais affaibli par une ingestion de médicaments, a été hospitalisé puis mis en examen pour meurtre. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Nantes. Il risquait la réclusion criminelle à perpétuité.

Une mort en détention

Ce lundi 30 juin, le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, confirme que l’homme de 42 ans s’est suicidé durant le week-end en prison. "Il a refusé d’aller à une promenade et a profité de cet intervalle pour se suicider", explique sont avocat, Maître Bertrand Salquain, au Courrier de l’Ouest.

Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances exactes du décès.

Garde alternée et séparation

Les parents étaient séparés depuis 2018. La jeune fille vivait en garde alternée. L’homme avait reconnu les faits dans une lettre retrouvée chez lui et sur son propre site internet, avait précisé le procureur lors de sa mise en examen.

- Avec AFP -