Nantes : quatre ans après, toujours aucun indice sur la disparition de Léa Petitgas

Il est 8h30 ce jeudi 14 décembre 2017, à proximité de la place Canclaux, Léa Petitgas, 1 mètre 47, les cheveux longs et bruns, les yeux verts, quitte son appartement et ses deux chats, relate Ouest France. Elle est munie de son ordinateur portable, de son téléphone et de ses écouteurs et part en direction du quartier de la Halvêque, où elle effectue un service civique. La jeune nantaise est vêtue d’un pantalon bleu, blouson kaki, d’un bonnet blanc avec un pompon, et d’une écharpe.

Malgré les nombreuses investigations menées depuis, ce sont les dernières informations que les enquêteurs auront de la jeune femme de 20 ans. Il y a quelques mois, ils se sont intéressés à François Vergniaud, l’homme mis en examen pour le viol et le meurtre d’une lycéenne de 15 ans, rue Adolphe-Moitié à Nantes, le jeudi 20 août 2020, relaie 20 minutes. Aucun n’élément ne permet néanmoins de privilégier la moindre piste, qu’elle soit suicidaire, criminelle, ou de disparition volontaire. Le mystère persiste autour de sa disparition. 

Dans une interview accordée à 20 minutes, Christophe Petitgas, le père de la disparue, revèle que l'affaire passera prochainement dans l'émission "Appels à témoins" sur M6. "C’est l’opération de la dernière chance", confie-t-il.