Centres commerciaux : "On n'a pas d'autre choix"

Publié : 1er février 2021 à 13h44 par Denis Le Bars

Comme plus de 400 centres commerciaux en France, Ylium doit fermer ses portes aux Sables-d'Olonne. Réaction du directeur, Charles Jouin.

ALOUETTE
Crédit : Ylium|Facebook

Ouvert aux Sables-d'Olonne à l'automne 2019, Ylium doit donc fermer ses portes ce lundi 1er février selon les nouvelles consignes gouvernementales. Cette galerie commerciale de 75 boutiques se voit contrainte de rester partiellement portes closes, du fait de la présence du magasin E. Leclerc, et de son "arrière boutique".

Quel est votre ressenti aujourd’hui ?

On est vraiment désolés pour les clients et pour nos commerçants qui ont déjà dû fermer à deux reprises. Pour eux, c'est à nouveau la douche froide aujourd’hui. On respecte précisément ce que la préfecture nous a demandé, on n’a pas d’autre choix.

Pourquoi votre centre commercial ?

C’est un peu technique, mais aujourd’hui, la surface d’Ylium est bien moins importante que les 20.000 m2. Par contre, le texte qui est sorti dans la nuit de samedi à dimanche nous indique qu’on doit tenir compte de la surface du centre E.Leclerc, qui lui reste ouvert, et de la surface de sa réserve. Même si les réserves n’accueillent pas de clients, elles sont comptées également dans le décret. Le préfet nous a donc demandé de fermer.

Quelles ont été les réactions des commerçants d’Ylium aux annonces de Jean Castex vendredi soir ?

Les commerçants ont été dans l’attente toute la journée de samedi. De notre côté, nous avons collaboré avec les services de la préfecture toute la journée de samedi pour anticiper un peu les calculs de surfaces. Quand les premières bribes de texte sont sorties samedi soir, on a découvert cette notion de prise en compte des surfaces du centre E.Leclerc. On a donc ensuite annoncé aux commerçants vers 19h00 qu’ils resteraient fermés ce lundi matin.

C’est compliqué de rester fermer pendant les soldes ?

Ce n’est jamais une décision facile à prendre mais on se plie aux consignes qui nous ont été données par la préfecture, on n’a vraiment pas d’autre choix !

Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac